Sud-Ouest
ApfelSO : des enjeux majeurs en discussion
Loi EGalim, Pac, hard Brexit, mais aussi marché de la restauration publique ont été au cœur des discussions de l’assemblée générale de l’ApfelSO.
Loi EGalim, Pac, hard Brexit, mais aussi marché de la restauration publique ont été au cœur des discussions de l’assemblée générale de l’ApfelSO.
Plusieurs sujets qualifiés de « majeurs » ont été abordés par François Lafitte, président de l’Apfel Sud-Ouest lors de son assemblée le 14 juin à Agen. « Nous commençons à bien mesurer les contraintes additionnelles mais nous ne voyons pas très bien où est la valeur ajoutée tant attendue », s’est interrogé le responsable faisant référence à la loi EGalim. François Lafitte a fait appel au « courage politique qui ne passe pas nécessairement par des aides mais doit nous permettre de disposer des mêmes armes que nos concurrents ». Il s’est aussi inquiété d’un « hard Brexit » qui pourrait provoquer des perturbations sur ce marché pour la filière.
De même, le responsable a constaté la revendication des régions de « jouer un rôle fort dans l’orientation de l’agriculture tout en cédant à la pression de l’opinion publique et des médias qui alimentent la bulle des circuits courts ». Des médias il en a été largement question lors des échanges avec Gil Kressman, économiste, invité de cette assemblée pour aborder le rôle de la science « dans la transformation et l’avenir de notre agriculture ».
Concernant l’agribashing, « il est indispensable de différencier le risque et le danger », a-t-il mentionné en prônant une mobilisation générale des entreprises et des agriculteurs pour organiser la riposte à un courant de pensée qui s’est emparé des médias et des politiques.
Approvisionnement régional
Plus positivement, le directeur de l’ApfelSO, André Graglia, a rappelé la force de l’organisation de l’association, qui représente 50 % de la valeur et du volume de la production nationale de fruits et légumes et 70% si on y ajoute les bureaux de ventes détenus par les OP.
Il a précisé la volonté de l’organisation de s’impliquer dans la démarche d’approvisionnement régional pour le marché de la restauration collective publique en Nouvelle-Aquitaine. Celui-ci représente 60 millions de repas annuels dans la région, mais son accès ne peut être rattaché à des « contraintes insoutenables » imposées aux producteurs, comme l’engagement de réduire de 30 % l’irrigation des cultures.
André Graglia a confirmé la volonté de l’ApfelSO de s’impliquer dans l’approvisionnement local en RHD.