Antilles : la banane décimée
Alors qu'Irma avait évité les Antilles et donc la banane française (lire ici), Maria ne l'a pas épargnée. L’UGPBAN a fait un premier constat des ravages provoqués par le passage de l’ouragan Maria sur les zones de production de la Martinique et de la Guadeloupe en début de semaine.
Les exploitations ont été sévèrement touchées. 100 % de la production de bananes de Guadeloupe est détruite et celle de Martinique l’est à 70 %. Aucun des bananiers n’a pu résister à des vents dépassant les 250 km/h.
« Cette situation est inédite car les producteurs se relevaient à peine de l’ouragan Matthew, en septembre 2016, et retrouvaient depuis avril un niveau normal de production. Face à la gravité de la situation, la filière met en place toutes les actions nécessaires pour soutenir les producteurs et leurs salariés. Il s’agit d’un nouveau défi à relever », précise l’UGPBAN.
La banane française ne va pas complètement disparaître des rayons. Néanmoins compte tenu du faible volume disponible, seule la référence Francité (bananes enrubannée vendue par 3,4,5 ou 6 fruits) sera maintenue. La filière précise que le retour de la banane de Guadeloupe et de Martinique sur les étals est prévu au printemps 2018.