Aller plus loin
La grande distribution semble s’être emparée de la belle image des fruits et légumes frais. Tels des stars, ces derniers s’affichent en grand sur les devantures et autres leaflets et sont les vedettes de certaines de leurs opérations de communication. Quelques exemples récents : certains Carrefour Market ont recouvert leurs vitrines de splendides photos de f&l pour vanter la fraîcheur des produits en magasin (on aimerait qu’ils soient, en effet, en rayon aussi beaux que sur les photos…) ; le BHV à Paris qui met en avant les f&l pour son opération “La Ville en green” ; Netto qui, pour illustrer sa foire aux vins, présente seulement deux bouteilles, uniquement entourée de f&l frais… ou encore le développement de l’agriculture urbaine (Carrefour, notamment celui de Villiers-en-Bière en Seine-et-Marne avec son potager urbain (lire p. 14)).
Visiblement présenter de belles photos de f&l fait vendre et redore l’image des enseignes. Si ce n’est pas inutile pour celle des f&l en général et pour la filière (le BHV a travaillé avec Interfel pour son opération, ce qui a permis aussi notamment de mettre en avant certains primeurs parisiens de Saveurs Commerce ; Carrefour de Villiers-en-Bière a fait appel à des jeunes d’un lycée agricole voisin), il faut désormais aller plus loin. Les enseignes de la GMS doivent mieux vendre les f&l, mieux les choisir, mieux les traiter, davantage les conseiller et permettre à chacun d’en acheter tout en faisant que chaque acteur de la chaîne, en commençant par le producteur, puisse en tirer un revenu correct.