[Coronavirus Covid-19] Pour la fraise, des contrats de transformation anticipés
Après avoir dû détruire 20 t de fraises la semaine du 16 au 22 mars et en avoir donné 4 t aux Ehpad et associations caritatives, la coopérative Savéol a anticipé ses contrats de transformation. 40 t de fraises ont été équeutées pour être surgelées, à destination des confituriers.
« Nous avions cette année des contrats pour 40 t de fraises pour la transformation, explique Jean-Jacques Le Gall, administrateur de la filière fraise chez Savéol. Habituellement, ces contrats sont assurés en fin de saison, quand il y a trop de fraises rouges ou trop grosses. Cette année, nous avons anticipé pour ne pas jeter et déjà réalisé déjà les 40 t du contrat.».
Les fraises ont été payées 2 à 2,5 €/kg en fraises de Bretagne, 3 à 3,5 €/kg en fraises de Plougastel.
« Cela paie à peine la main d’œuvre, mais évite de jeter. Nous essayons de chercher d’autres débouchés, mais certaines usines de surgélation sont fermées. Et nous ne produisons pas pour transformer, mais pour vendre en frais », poursuit Jean-Jacques Le Gall.
Cette même semaine, Rougeline a également orienté quelques lots vers la transformation.
Sur le même sujet :
Fraises : vers un retour à l’équilibre ?
Les producteurs offrent leurs fraises aux soignants
En Dordogne, la filière fraise en danger