Aller au contenu principal

Coopérative/Bilans financiers
Collecte et approvisionnement plombent le bilan de Dijon Céréales 2020/2021

Les dirigeants du groupe coopératif Dijon Céréales ont rapporté une collecte de céréales de 880 000 t pour 2021/2022, contre 748 000 t en 2020/2021, et de 906 209 t en 2019/2020.

© picjumbo-Pixabay

Le groupe coopératif Dijon Céréales a annoncé le 14 décembre 2021 lors de son assemblée générale un effritement de son chiffre d’affaires de 6,8% entre les campagnes 2019/2020 et 2020/2021, à 378 millions d’euros (M€). Le résultat courant reste positif, à 1,1 M€, contre 2,9 M€ l’an dernier. L’excédent brut d’exploitation (EBE) tombe à 4 M€, contre 6,3 M€ précédemment.

L’une des raisons justifiant ces indicateurs comptables en repli est la baisse de l’activité Céréales, dont le chiffre d’affaires passe de 189,8 M€ à 172,6 M€ d’un exercice à l’autre, compte tenu du recul de la collecte. Cette dernière est tombée à 748 000 t en 2020/2021, contre 906 209 t en 2019/2020.

L’activité Meunerie Decollogne a dégagé un chiffre d’affaires de 10 M€, et celle de boulangerie 4,2 M€.

Effritement de l’activité Approvisionnement grandes cultures

Le segment approvisionnement grandes cultures voit également son chiffre d’affaires se dégrader sur la période de 5,8% annuellement, à 81,3 M€. « L’activité Protection des plantes a connu un plus bas en vingt ans, dégageant un chiffre d’affaires de seulement 20 M€, en baisse de 12% par rapport à l’exercice antérieur. Les agriculteurs ont moins acheté en 2020, ayant davantage de stocks, du fait notamment du recul de la sole de colza. Ajoutons à cela l’effritement des prix des fertilisants à l’époque. L’activité semences est elle aussi en repli, mais c’est plutôt une bonne nouvelle, car les producteurs ont dû semer deux fois leurs colzas et leurs tournesols en 2019/2020 », s’exprime Christian Loyal, responsable approvisionnement de Dijon Céréales.

Le pôle Nutrition animale résiste

Si le groupe est parvenu à limiter la casse et dégager un résultat positif, c’est essentiellement grâce à ses activités complémentaires que sont la jardinerie et les espaces verts, rapportent les dirigeants. L’activité nutrition animale a également bien résisté, dont le chiffre d’affaires a progressé de 0,8% entre 2019/2020 et 2020/2021, à 12,9 M€.

Dijon Céréales a également procédé à un plan de départs volontaires, et un plan de réorganisation de ses silos, fermant certaines installations.

Hervé Panouillot, ancien directeur financier du groupe coopératif, et qui effectuait sa dernière intervention en assemblée générale, a déclaré s’attendre à « un bel exercice au 30 juin 2022. Notre collecte est revenue à un niveau plus habituel, à 880 000 t environ pour la campagne 2021/2022 ».

Les plus lus

Dirigeants des BRICS+ réunis à Kazan, en Russie
BRICS+ : pourquoi une nouvelle bourse de céréales est proposée par la Russie à ses partenaires ?

Les pays des BRICS+ (regroupant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine, l'Afrique du Sud, l'Iran, l'Égypte, l'Éthiopie et les…

Un palmier à huile
Prix des huiles végétales : quelle tendance pour les prochains mois ?

Les prix des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza ont nettement renchéri ces dernières semaines, dans un…

<em class="placeholder">Epandage de solution azotée dans une parcelle de blé tendre au stade début montaison.</em>
Pourquoi les prix des engrais risquent de flamber à l’horizon 2026

La mise en place d’une taxe sur les émissions de carbone des engrais importés dans l’Union européenne devrait renchérir le…

Déchargement d'un bâteau d'engrais TSP (Triple super phosphate) en provenance de Sfax (Tunisie)
En quoi consiste le partenariat sur les fertilisants signé entre le Maroc et la France ?

L’interprofession Intercéréales a signé un partenariat relatif aux fertilisants avec l’Office chérifien des phosphates. Si les…

Tournesol 2024 : une production française autour de 1,5 million de tonnes ?

Françoise Labalette, directrice adjointe de Terres Univia, tempère le catastrophisme ambiant, rappelant que, si l’année 2024…

<em class="placeholder">champ de blé au Minas Gerais, au Brésil</em>
Le blé sud-américain relève le défi du changement climatique

La disponibilité en eau, le renouvellement variétal et le non-labour sont les atouts dont disposent le Brésil et l’Argentine,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne