Signature du CAP Filière Caprin Centre-Val de Loire
La filière caprine Centre-Val de Loire met en place des actions concrètes pour pérenniser sa filière, répondre aux attentes sociétales et jouer son rôle clé dans le développement durable des territoires.
Basé sur l’innovation et la prospective, le contrat d’appui au projet (CAP) de quatrième génération de la filière caprine Centre-Val de Loire a été signé par Temanuata Girard, vice-présidente de la région à l’Agriculture et l’Alimentation, Sylvain Boiron, président de l’interprofession régionale caprine et Edouard Guibert, responsable du dossier caprin à la chambre régionale d’agriculture. La signature a eu lieu en présence d’une soixantaine d’éleveurs participants à la journée régionale caprine, rendez-vous annuel des éleveurs et des conseillers caprins de la région Centre-Val de Loire début décembre.
« L’une des priorités données à ce projet de filière est l’installation, explique Sylvain Boiron. Avec un contexte régional porteur et des besoins en lait aujourd’hui estimé à + 5 millions de litres, la région Centre-Val de Loire peut accueillir de nouveaux éleveurs. La diversité des circuits de commercialisation et la possibilité d’être accompagné techniquement tout au long de son projet par des conseillers spécialisés sont de véritables atouts de notre région ». Pour Edouard Guibert, à travers ce nouveau projet la filière régionale porte un véritable engagement face aux enjeux économiques, climatiques, environnementaux, et sociétaux du monde agricole de demain. « En parallèle, la mise en avant du territoire passe également par la promotion des cinq AOP caprines, véritables vitrines de la gastronomie régionale ».
Priorité à l’installation
Le projet se décline en 25 actions visant : le renouvellement des générations et l’emploi en élevage caprin : formations et découverte de l’élevage caprin en région, accompagnement à la transmission ; La performance technico-économique des exploitations : appuis techniques individuels, soutien aux investissements nécessaires afin de permettre aux exploitations de répondre au mieux aux enjeux de demain ; La mise en place d’un travail prospectif : amélioration des conditions de travail au moment des mises bas, coconstruction d’une réflexion autour des bâtiments d’élevage de demain ou encore réflexion autour des problématiques concernant la qualité du lait cru de chèvre.