« Nous avons posé pour l’affiche de Capr’Inov 2025 »
Émilie Géron et Léa Dupont sont les égéries de Capr’Inov 2025. L’une est éleveuse de 160 chèvres et l’autre élève 190 chèvres en famille pour faire des fromages. Émilie Géron raconte le shooting.
Émilie Géron et Léa Dupont sont les égéries de Capr’Inov 2025. L’une est éleveuse de 160 chèvres et l’autre élève 190 chèvres en famille pour faire des fromages. Émilie Géron raconte le shooting.
« En février 2023, j’ai repris une exploitation caprine à Saint-Coutant dans les Deux-Sèvres. Je m’occupe de 160 chèvres dont le lait est livré à Lactalis. Quand Samuel Hérault, président de Capr’Inov, m’a proposé de rejoindre le bureau d’organisation de l’événement, j’ai accepté avec enthousiasme. Être au cœur de la préparation d’un salon qui valorise toute la filière caprine, c’est une vraie fierté.
Le prochain Capr’Inov aura lieu à Niort les 26 et 27 novembre 2025. Pour cette édition, nous avons souhaité mettre en avant la place des femmes dans l’élevage caprin. C’est ainsi que je suis devenue, aux côtés de Léa Dupont, l’une des égéries de l’affiche officielle. Avec nos 27 ans pour moi et 32 ans pour Léa, nous incarnons une nouvelle génération d’éleveuses. Nous avons également voulu illustrer l’importance de la transformation fromagère à la ferme car il y aura un pôle technique dédié lors du salon.
La fromagerie fermière à l’honneur
Le shooting photo a eu lieu près de Parthenay, sur l’exploitation de la famille Dupont. Marc, Patricia et leur fille Léa y élèvent 190 chèvres et transforment 90 000 litres de lait par an en chabichou du Poitou, mothais sur feuille et autres spécialités. C’était une première pour moi, comme pour Léa, de participer à une séance photo. Nous avons posé au milieu des chèvres, un plateau de fromages à la main dans une ambiance conviviale et naturelle.
Pour l’édition 2025 nous reprendrons les recettes qui ont fait le succès de Capr’Inov : des exposants variés, des conférences techniques, des rencontres professionnelles et des concours mettant en valeur toute la filière. Cependant, une incertitude plane encore sur la présence d’animaux, en raison des contraintes sanitaires. Le défi est de taille, mais nous avons moins d’un an pour faire de cet événement une nouvelle réussite. »