Les éleveurs caprins demandent la poursuite des hausses du prix du lait
La Fnec appelle les laiteries et la grande distribution à poursuivre la revalorisation du prix du lait de chèvre entamée l’an dernier. « La dynamique des Etats généraux de l’alimentation doit se poursuivre en 2021 », indique la Fédération nationale des éleveurs de chèvres dans un communiqué en remettant de la pression sur les négociations commerciales qui commencent.
Début 2020, les négociations commerciales avaient abouti à des hausses d’achat du prix du lait mais la Fnec a constaté que tous les engagements n’avaient pas été tenus, notamment sur le prix d’achat des fromages de chèvre sous marque de distributeurs.
Pourtant, le contexte de crise sanitaire liée au Covid-19 a vu une importante hausse des achats de fromages de chèvre en libre-service, notamment de la bûchette. Selon le panel IRI, il s’est vendu 5 % de fromages de chèvre en libre-service en plus en septembre par rapport à la fin du premier confinement. Ce printemps, pendant certaines semaines du confinement, c’était jusqu’à 25 % de fromages de chèvre en libre service vendus dans les super et hypermarchés en plus.
La fédération caprine indique aussi que les coûts de production en élevage sont dans une tendance haussière. Pour cela, la Fnec maintient son objectif d’un prix du lait à 790 € / 1000 litres de façon à couvrir les coûts de production et rémunérer le travail des éleveurs de chèvres à hauteur de deux Smic.