Pour la Fnec, une hausse nécessaire d'au moins 60 €/1000 L du prix du lait de chèvre
Alors que les coûts de production en élevage sont en forte hausse et que la loi dite Egalim 2 vient d’être promulguée, la Fnec appelle les laiteries « à l'appliquer avec détermination ».
Alors que les coûts de production en élevage sont en forte hausse et que la loi dite Egalim 2 vient d’être promulguée, la Fnec appelle les laiteries « à l'appliquer avec détermination ».
Dans un communiqué diffusé le 3 novembre, la Fnec rappelle que « la filière lait de chèvre n’échappe pas à la flambée des cours des matières premières que subit le monde agricole. »
« Il faudrait une hausse du prix du lait payé au producteur d’au moins 60 € / 1000 L pour couvrir l’intégralité de la hausse des coûts », résume-t-elle.
« Le prix du lait de chèvre actuel est insuffisant »
La hausse des charges, principalement portée par l’alimentation et les carburants, se traduit par un indice Ipampa lait de chèvre à 115,2 en septembre. « Tous les indicateurs sont au rouge pour les producteurs de lait de chèvre. L’Ipampa lait de chèvre est en hausse de +7,7 % par rapport à l’année dernière. Rien que pour l’alimentation des chèvres, le sous-indice Ipampa-Aliment acheté a pris 10,4 % en 1 an ! », alerte la fédération.
La Fnec demande ainsi aux laiteries « d’appliquer avec détermination la loi Egalim2 : une hausse conséquente du prix payé au producteur est indispensable au plus vite. Nous ne consentirons pas que le prix 2022 soit déconnecté de la réalité de nos coûts de production ».