Des vaccins FCO en priorité pour l’export et les reproducteurs
La protection vaccinale sera accordée en priorité aux animaux à exporter mais le ministère de l'Agriculture n'oublie pas les reproducteurs ovins et caprins.
Le ministère de l’Agriculture a réuni ce 17 septembre les professionnels des filières d’élevages de ruminants pour arrêter les modalités de gestion de la fièvre catarrhale ovine et les mesures d’accompagnement des éleveurs.
Dans un premier temps, les bovins, ovins et caprins à destination de l’export seront vaccinés en priorité après vérification de l’absence de maladie par des tests PCR. Les 1,3 millions de doses disponible à ce jour devraient suffire pour sécuriser l’export des animaux destiné à l’engraissement ou à la reproduction.
La vaccination obligatoire de ces animaux destinés à l’export sera entièrement prise en charge par l’Etat. Le ministre a également indiqué que des indemnités financières compensant les pertes économiques seront traitées au sein des cellules d’urgence déjà en place en lien avec le Fonds de mutualisation sanitaire et environnemental (FMSE). Les compensations financières incluront les surcouts liés à l’immobilisation des animaux sur les exploitations le temps des analyses PCR et des délais d’attentes de vaccinations. Elles incluront aussi les éventuelles pertes financières liées à la maladie.
Les boucs et béliers seront aussi prioritaires dans l’attribution des doses de vaccins. La vaccination pourra démarrer dès la semaine prochaine. « On est en train de caler le mode distribution des vaccins avec les vétérinaires pour assurer la bonne gestion des vaccins dans la mesure où ils seront en nombre limités » détaille Patrick Dehaumont, le directeur de la DGAL.
Les zones d’interdiction et de protection ont été révisées ce 17 septembre. Elles incluent maintenant 27 départements dont le Puy de Dôme, ce qui compromet la présence d’animaux lors du prochain Sommet de l’élevage du 7 au 9 octobre à Clermont-Ferrand. Une surveillance plus générale de la maladie est également mise en place et les résultats devraient être connus d’ici une quinzaine de jours. En fonction de l'évolution des cas, une deuxième phase de vaccination visera l'éradication de la maladie.
A la sortie de la rencontre avec le Ministre, Jacky Salingardes, président de la Fnec, s’est dit plutôt satisfait de la réactivité des services vétérinaires et de la prise en compte des éleveurs caprins « même si les caprins semblent peu touchés par la maladie ».