Brucellose bovine : un cas détecté en Haute-Savoie
Alors qu’aucun cas n’avait été détecté en élevage depuis 2012, un nouveau cas de brucellose a été confirmé dans un élevage laitier de Haute-Savoie.
Alors qu’aucun cas n’avait été détecté en élevage depuis 2012, un nouveau cas de brucellose a été confirmé dans un élevage laitier de Haute-Savoie.
Le ministère de l’Agriculture a confirmé le 9 novembre un cas de brucellose dans une exploitation laitière de Haute-Savoie. « Des mesures de précaution ont été prises immédiatement, dès les premières analyses suspectes le 20 octobre dernier », garantit la rue de Varenne. Le lait du troupeau a été exclusivement orienté vers la fabrication de produits au lait pasteurisés qui ne présentent pas de risque de transmission à l’homme contrairement au lait cru.
De plus, conformément à la réglementation européenne, l’ensemble des bovins du cheptel contaminé devra être abattu. « L'État sera présent aux côtés des éleveurs, leurs pertes seront compensées dans le respect des réglementations européenne et nationale », rassure le ministère.
Communiqué 📢 | Confirmation d'un cas de brucellose bovine dans une exploitation de Haute-Savoie ⤵️ https://t.co/Ll5aE1d0iY
— Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation (@Agri_Gouv) November 10, 2021
Des enquêtes épidémiologiques sont en cours pour comprendre l’origine de la contamination. La France avait officiellement été déclarée indemne de cette maladie en 2005 avant une résurgence en 2012 causée par un foyer d’infection persistant dans les populations de bouquetins du massif du Bargy situé en Haute-Savoie. Depuis, la surveillance de la brucellose a été fortement renforcée dans cette zone.
Avortements et difficulté de reproduction
La brucellose est une maladie infectieuse très contagieuse causée par des bactéries appartenant au genre Brucella. Chez les animaux, ces bactéries se concentrent principalement au niveau des organes génitaux. Si les symptômes sont souvent légers, la maladie peut entraîner des avortements et des échecs de reproduction. Elle peut contaminer les bovins mais également les porcs, les ovins et les caprins, les équidés, les camélidés, les chiens et l’homme.
La transmission à l’homme résulte le plus souvent d’une ingestion de produits au lait cru provenant d’animaux contaminés. La contamination par contact est également possible notamment pour les éleveurs, les vétérinaires ainsi que personnels d’abattoirs lors d’animaux infectés. Chez l’homme les symptômes sont une fièvre supérieure à 38°C, des douleurs articulaires et musculaires, fatigue, sensation de malaise, maux de tête.