Astuce d'éleveur : une seule cage pour les gros bovins et les veaux
Dans les Deux-Sèvres, à Azay-sur-Thouet, Jean-Charles Jamain a aménagé sa cage de contention destinée aux gros bovins pour les veaux, améliorant le bien-être animal et la sécurité pour l’éleveur.
Dans les Deux-Sèvres, à Azay-sur-Thouet, Jean-Charles Jamain a aménagé sa cage de contention destinée aux gros bovins pour les veaux, améliorant le bien-être animal et la sécurité pour l’éleveur.
Le couloir peut s’élargir pour laisser passer des animaux adultes ou se rétrécir pour les veaux, grâce à des planches rabattables sur le côté.
Jean-Charles Jamain a ajouté une porte coulissante sur le côté pour stopper les veaux, en s’inspirant d’un modèle déjà existant dans le commerce.
Une fois le veau dans la cage, l’éleveur a aménagé une barrière antirecul, manœuvrée au moyen d’une poulie. Faite à partir d’un ancien râtelier, la barrière est crantée de manière à s’adapter à la taille du veau.
Jean-Charles Jamain dévisse le lève-tête adapté aux gros bovins pour en mettre un plus petit, conçu à partir d’un poteau téléphonique.
Au-dessus de la tête du veau, un tube métallique, tordu pour former comme un joug, permet de maintenir complètement immobile la tête de l’animal.
La manipulation ne comporte pas de risque et l’éleveur peut administrer les produits sans gaspillage. « Le premier vaccin contre la grippe se fait par pulvérisation nasale. Dès que je mets la canule dans le nez, le veau va bouger la tête. Si je mets la moitié du produit, ce sera moins efficace. La contention est stressante pour les animaux. Plus l’animal se sent immobilisé, moins il ressent le stress », explique l’éleveur, qui amène les veaux par lot dans le quai d’embarquement de la bétaillère. Ils s’engagent dans le couloir et ressortent ensuite de la cage en allant vers leurs congénères. « C’est important qu’ils n’aient pas l’impression d’être seuls, isolés du reste du troupeau. »
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Côté éco
Cette installation existe depuis trois ans. Elle a été confectionnée avec des matériaux de récupération. L’éleveur aimerait l’améliorer pour la manipuler seul, notamment au niveau du couloir de rétrécissement qui nécessite deux personnes pour la manutention.