[Salon de l’agriculture] Une section de bœufs finis « Gascon des Pyrénées »
Les représentants du groupe gascon ont présenté cette année une section de bœufs finis en clin d’œil à la 150° édition du Concours Général Agricole. Une première.
Les représentants du groupe gascon ont présenté cette année une section de bœufs finis en clin d’œil à la 150° édition du Concours Général Agricole. Une première.
Cette année, pas de concours d’animaux reproducteurs pour la Gasconne des Pyrénées au Salon de l’Agriculture, mais simplement une présentation de quelques reproducteurs de haut niveau, permettant d’apprécier sur pied les caractéristiques de cette race rustique qui, depuis un peu plus d’un an, a choisi d’associer son nom à la chaîne de montagne qui est aussi son berceau. Le terme « Gasconne des Pyrénées » lui permet en effet de mieux ancrer son identité à son terroir. En revanche les responsables du groupe gascon ont choisi d’innover en organisant un premier concours d’animaux de boucherie avec la présence de quatre véritables bœufs. Une catégorie d’animaux que l’on voit désormais très rarement dans les allées de la porte de Versailles où les stalles réservées aux bovins allaitant sont désormais essentiellement occupées par des taureaux et femelles d’élevage accompagnés par quelques génisses et vaches de boucherie lesquels permettent d’assurer la promotion des filières de qualité associées à ces races.
Les fondamentaux du CGA
« Le Concours général agricole a eu 150 ans cette année. Lors de ses premières éditions il rassemblait uniquement des animaux de boucherie prêts à être abattus dont une majorité de bœufs. Avec notre section de bœufs gras nous avons voulu faire un clin d’œil à cet anniversaire et dans un sens revenir aux fondamentaux du Concours général agricole ! » soulignait Jean-Pierre Gajan, directeur du groupe Gascon. Autant de Bœufs produits dans le cadre du Label Rouge viande gasconne « Pure Race, Pur Goût ». Cette présence a d’ailleurs permis une première participation au Salon pour certains de leurs propriétaires dont les objectifs de production avec leur troupeau sont davantage orientés sur la viande finie que les animaux reproducteurs. L’idée étant bien entendu également de chercher à attirer de nouveaux bouchers. Au sein des cheptels de Gasconne des Pyrénées quelques 160 broutards sont castrés chaque année peu après leur sevrage. Ils sont pour la plupart d’entre eux abattus à un peu plus de 36 mois et valorisés dans le cadre du label.