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Chez Christophe Bouterige, dans le Puy-de-Dôme
Un parc de contention aux petits oignons

Pour intervenir sur ses bovins en sécurité, Christophe Bouterige a réalisé une installation de contention aussi efficace que solide. Achevée en septembre 2015, elle apporte un vrai confort de travail.

Positionnée au carrefour des stabulations et abritée sous un appentis qui prolonge le toit d’un hangar à fourrage, l’installation de tri-contention en service chez Christophe Bouterige, éleveur à Paslieres, à  côté de Puy-Guillaume, dans le nord est du Puy-de-Dôme en impose par ses dimensions et la qualité de sa finition. « Je voulais une installation qui soit d’abord pratique et facile à utiliser, avec si besoin la possibilité de travailler seul », explique ce jeune éleveur. Secondé par un salarié, la partie « bovine » de son exploitation se compose d’un troupeau de 130 mères limousines complété par un atelier d’engraissement. « Je suis allé voir deux installations et j’ai passé un peu de temps sur internet pour prendre des idées. »

Après avoir mûri les plans de son projet en se faisant également conseiller par Eric Devernois, technicien bâtiment à Covido Bovicoop, Christophe Bouterige avait des idées bien arrêtées. « Je voulais une installation couverte pour le confort de travail. Je souhaitais également une zone centrale surélevée pour les intervenants, autour de laquelle tournent les animaux. » Il fallait évidemment y intégrer un couloir et une cage de pesée contention ainsi qu’un dispositif de tri. Quelques éléments ont été rajoutés au projet initial. Ils ont gonflé le montant de l’investissement. Mais dès le départ, il n’était de toute façon pas question de bricoler avec quelques planches, des tubulaires de récupération et de vieilles palettes. L’objectif était de faire du solide et durable. « C’est le genre d’investissement à réaliser tant que l’on est jeune. Je compte bien le faire perdurer jusqu’au terme de ma carrière d’éleveur. Et puis je n’aime pas avoir à faire les choses deux fois. » Hormis le toit, tout a été fait maison. La réalisation s’est étalée sur six mois quand l’emploi du temps lié aux activités de l’exploitation laissait des créneaux horaires suffisants. Les parois ont essentiellement été réalisées  avec des glissières, tant pour les poteaux que les parois latérales. La plupart ne sont pas soudées, mais boulonnées.

Un outil de production 

Avec 6 500 €HT pour le toit et 22 000 € pour les fournitures sans compter les heures de travail, difficiles à quantifier, l’investissement peut paraître déraisonnable. Christophe Bouterige analyse les choses différemment. « Je considère ce parc de tri-contention-pesée-chargement comme un outil de production au même titre qu’un tracteur. C’est aussi une question de sécurité. » Déplacer les animaux, les trier et intervenir pour des soins n’est plus une corvée. Le bétail en finition est régulièrement pesé pour ajuster les rations et les prévisions de dates de sortie. Il va ensuite sans dire que le quai de chargement et le vaste espace plan situé dans son prolongement sont appréciés des chauffeurs qui viennent charger et décharger sur l’exploitation.

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