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Recul préoccupant des effectifs de bovins allaitants

En 2012, l’érosion du cheptel allaitant n’a pas été uniformément répartie sur le plan géographique. La façade ouest est la plus touchée.

© Réussir Bovins Viande

L’année 2012 a été un mauvais cru pour la dynamique du cheptel allaitant français. Le nombre de femelles de plus de 36 mois a fondu de près de 200 000 têtes. D’après les données de la BDNI, cette érosion s’est poursuivie sur les premiers mois de 2013, mais à un rythme moins soutenu.
L’importance de l’érosion a été contrastée suivant les départements. Si on analyse le seul pourcentage de baisse, la moitié Ouest de la France est très touchée, mais ramené en nombre de têtes, l’ampleur de cette décapitalisation dépend avant tout des effectifs de départ dans chacun des départements. « Le Sud-Ouest est très concerné. Dans cette zone, c’est clairement la concurrence des productions végétales qui a joué », soulignait Philippe Chotteau, responsable du département économie à l’Institut de l’élevage, lors de la dernière assemblée générale de l’OS Charolais. Le quart Nord-Ouest n’est pas épargné. Comme dans le Sud-Ouest, l’attractivité des céréales a eu un impact, mais le recul du cheptel allaitant s’explique également par la volonté des détenteurs de doubles troupeaux de se spécialiser dans la production laitière.


Moins de veaux en février et mars 2013 par rapport à l’année précédente


Le fait nouveau de ce début 2013 est la baisse du nombre de naissances allaitantes. Comparativement à 2012, il y a eu en février 75 000 veaux en moins notifiés dans la BDNI, puis 40 000 en mars tandis que les chiffres d’avril sont plus conformes à la normale.
Un déficit qui est peut-être un simple décalage dans le temps avec des veaux qui vont naître un peu plus tard en saison. Il est encore délicat d’avancer quelles sont les raisons précises de ce phénomène. Plusieurs hypothèses sont évoquées : Schmallenberg ? Une météo défavorable au moment des mises à la reproduction ?… Une certitude en revanche, il y aura moins d’animaux à commercialiser à partir de cet automne ou tout au moins un décalage dans les dates de mise en marché.

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