Recul de l’engraissement de mâles laitiers

Avec la suppression des quotas, l’Institut de l’élevage s’attend à un recul de 30 % de l’engraissement de taurillons laitiers d’ici la fin de la décennie. « Ce recul de plus de 80 000 têtes est supérieur à la baisse du nombre de veaux mâles disponibles après prélèvement du secteur des veaux de boucherie. L’ajustement se fera par une modification du commerce extérieur des veaux », pronostique l’Institut de l’élevage.
Pour ce qui est des bœufs issus des élevages laitiers, le nombre d’animaux produits pourrait se stabiliser d’ici 2020 après plusieurs années de recul. Produire des bœufs légers pourra répondre pour partie à la très mauvaise valorisation des veaux naissants Holstein. « En outre, la baisse du cheptel de vaches allaitantes dans les exploitations mixtes libèrera des prairies permanentes peu adaptées à la production laitière car éloignées du siège de l’exploitation. » Faire quelques lots de mâles castrés est donc une éventualité à ne pas négliger pour valoriser ces parcelles en herbe, surtout si elles sont inconvertibles.