Maryvonne Lagaronne, vice-présidente de la chambre d’Agriculture des Pyrénées-Atlantiques : « Il faut valoriser économiquement l’approche bas carbone »
Maryvonne Lagaronne, éleveuse et vice-présidente de la chambre d’Agriculture des Pyrénées-Atlantiques, insiste sur la dimension collective et territoriale qui a prévalu pour le lancement de la démarche bas carbone, et sur la nécessité de rémunérer les bénéfices environnementaux apportés par la filière bovins viande.
Maryvonne Lagaronne, éleveuse et vice-présidente de la chambre d’Agriculture des Pyrénées-Atlantiques, insiste sur la dimension collective et territoriale qui a prévalu pour le lancement de la démarche bas carbone, et sur la nécessité de rémunérer les bénéfices environnementaux apportés par la filière bovins viande.

Comment la démarche de réduction de l’empreinte carbone s’est-elle concrétisée en Nouvelle-Aquitaine ?
Quels premiers enseignements en tirez-vous ?
Quelles ambitions portez-vous au-delà de l’impact carbone ?
Comment y parvenir ?
Les contributions positives de l’élevage sont là. Rendons-les visibles auprès des consommateurs.
12 000 éleveurs sensibilisés au carbone
Le programme bas carbone de la région Nouvelle-Aquitaine s’inscrit dans la continuité de la démarche engagée pour la transition énergétique et écologique (Néo Terra) portée par le conseil régional. Les élus des filières ont dressé une feuille de route pour la décarbonation. Avec le soutien d’un Partenariat européen pour l’innovation, l’ensemble des 12 000 éleveurs d’herbivores ont été sensibilisés à l’enjeu carbone. Plus de 1 000 se sont engagés à quantifier, voire réduire l’empreinte de leur exploitation via un diagnostic CAP’2ER.