Logiciel de gestion de troupeau : « Un bon rapport qualité prix »
Au Gaec d’Ocle, en Saône-et-Loire, le logiciel de gestion de troupeau représente une aide précieuse à la décision. Au-delà des tâches réglementaires, l’outil permet d’organiser et d’analyser les données d’élevage.
Au Gaec d’Ocle, en Saône-et-Loire, le logiciel de gestion de troupeau représente une aide précieuse à la décision. Au-delà des tâches réglementaires, l’outil permet d’organiser et d’analyser les données d’élevage.
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Jean-Luc, Monique et leur fils Benjamin Dumout, éleveurs de charolaises à Blanzy en Saône-et-Loire, utilisent actuellement le logiciel de gestion de troupeau Oribase. « Il présente un bon rapport qualité prix et va bien pour l’usage que nous en faisons : être dans les clous pour l’administratif et le réglementaire, et nous faire gagner du temps, explique Benjamin Dumout. Je me sers beaucoup de mon téléphone pour consulter et saisir les données. »
Les lots d’animaux sont renseignés par case de bâtiment ou par pâture. L’outil fait office de cahier de pâturage, les lots tournant sur trois parcelles en moyenne. Pour le suivi de la reproduction, les 170 vêlages étant groupés sur dix semaines, les informations à traiter chaque jour sont nombreuses pendant les périodes de reproduction et de vêlage. Sur un agenda électronique, elles ne seraient pas bien lisibles. C’est plus pratique qu’elles soient saisies sur l’ordinateur par petits groupes et que des listes soient imprimées.
Données d’IA, de génotypage, de pesée et d’abattage
Jean-Luc Dumout saisit toutes les informations concernant les naissances. Si c’est Monique ou Benjamin qui se trouve sur place pour surveiller les vêlages, ces derniers lui envoient toutes les informations par SMS - données que Jean-Luc retrouve facilement quand il est devant son écran. Le logiciel permet de personnaliser les informations enregistrées. Les éleveurs renseignent le tour de poitrine, la vigueur du veau, l’instinct maternel de la vache, la grosseur des trayons, le comportement de la mère vis-à-vis de l’éleveur (après avoir participé au programme de génomique Valoris 38).
Benjamin Dumout, pour sa part, saisit les sorties d’animaux, les résultats de pesée (faites tous les deux mois), et les traitements collectifs. « On note en amont le numéro de l’ordonnance sur le flacon de médicament. Les traitements individuels sont consignés sur un classique cahier papier. Ça serait trop fastidieux d’être à jour en hiver. »
Il récupère les données des IA par l’EDE, les données du contrôle de performance, et celles d’abattage de Normabev sur Excel et les intègre dans Oribase. « Ce n’est pas compliqué. Je m’y attelle quand j’ai du temps. » Il ajoute aussi des données du génotypage collectées sur Charolais + pour les gènes d’intérêt (sans cornes, ataxie, MhBeef, mh)
« Nous travaillons avec la coopérative Feder donc nous n’avons pas de facture à éditer pour les femelles de boucherie et les jeunes bovins. Par contre, nous nous servons d’Oribase pour éditer les factures pour la vente des reproducteurs. »