Les exportations espagnoles de vif doublées en 2012
L’Espagne a doublé ses exportations de bovins vivants en 2012 avec les pays tiers comme principale destination.

Moins de 60 000 têtes en 2011, près de 110 000 en 2012 ! L’an dernier, les exportations espagnoles de bovins vivants de plus de 300 kilos ont tout bonnement doublé. Ces chiffres concernent le cumul entre les animaux finis et semi-finis. Cette évolution est liée à l’explosion de l’activité sur différents pays tiers du pourtour méditerranéen. « En 2012, les envois hors Union européenne ont atteint plus de 58 000 têtes vers le Liban, 16 000 têtes vers la Libye et 5 000 têtes vers l’Algérie », explique l’Institut de l’élevage dans une récente étude sur les filières des ruminants en Espagne.
Ces nouvelles parts de marché ont permis d’apporter un peu d’air à la filière bovine espagnole confrontée à une lente érosion de la consommation intérieure de viande.
« L’Espagne bénéficie d’une position géographique idéale pour fournir ces marchés méditerranéens au départ de quatre ports : Carthagène, dans la région de Murcie, qui est de loin le plus actif, Tarragone près de Barcelone, habilité à exporter des animaux vivants depuis avril 2012, Alicante et Valence qui a obtenu l’habilitation début 2013. »
Les animaux concernés par ces débouchés sont globalement des animaux moins lourds mais également un peu moins chers que le bétail français. « Ce sont surtout des JB frisons de 10 à 12 mois pesant entre 350 et 420 kilos et des croisés de 12 à 14 mois pesant entre 550 et 600 kilos. »