Les évolutions du climat au programme du Space
Le prochain Space aura lieu du mardi 13 au jeudi 15 septembre avec une formule sur trois jours, bien adaptée aux attentes des exposants. Cette édition devrait avoir lieu dans une situation plus normale côté Covid, mais elle sera surtout clairement marquée par le contexte bien particulier traversé par l’élevage ces derniers mois.
Aux conséquences catastrophiques de l’évolution du climat très durement ressenties dans toute la France viennent s’ajouter la flambée du coût des matières premières et des différentes charges (énergie, engrais, matériel…).
Comme à l’accoutumée, les organisateurs entendent pour autant faire preuve d’optimisme avec une prochaine édition résolument tournée vers l’avenir et les innovations dont les agriculteurs ont besoin pour faire évoluer leurs conditions de travail et leurs techniques de production.
Utiliser moins d’intrants et adopter des pratiques permettant de dégager moins de carbone en cherchant surtout à en capter davantage seront largement abordés.
« La loi Climat a fixé comme obligation légale le fait d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Cet objectif implique la réduction des gaz à effet de serre, dont l’agriculture représente 19 % des émissions, d’au moins 55 % d’ici 2030 », expliquent les responsables de ce salon. C’est donc tout naturellement que les organisateurs du Space et leurs partenaires des chambres d’agriculture, ont décidé d’aborder ce sujet sur l’Espace pour demain.
« La question est aujourd’hui clairement posée : Comment l’élevage peut réduire son impact sur le climat ? Pour cela, des solutions innovantes et concrètes seront présentées pour aider les éleveurs à adapter leurs équipements et leurs pratiques. » À signaler également que les différentes entreprises liées à la production d’énergie en agriculture occuperont la moitié du hall 4.
La race Blonde d’Aquitaine à l’honneur
Pour tous les passionnés de génétique et de concours, la journée plus particulièrement consacrée aux races à viande sera celle du mardi, avec notamment un challenge national blonde d’Aquitaine. « Cette race continue d’être dans une dynamique positive, notamment sur le Grand Ouest de la France. En trente ans, elle a pratiquement quadruplé ses effectifs », expliquent les organisateurs.