Les achats de viande rouge en repli
La viande bovine perd
des parts de marché
et ce recul affecte surtout
les viandes fraîches.
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Cela n’est pas vraiment nouveau, mais cela se confirme semaines après semaines, « le secteur bovin est aujourd’hui confronté à une baisse de la consommation sur les marchés intérieurs, français et européens », explique le compte-rendu du dernier conseil spécialisé viande rouge de FranceAgrimer. En cumul sur les 9 premiers mois de 2013, la consommation française de viande bovine calculée par bilan était en retrait (-2 %) par rapport à 2012. Cette baisse s’est surtout amplifiée depuis la rentrée, selon le panel Kantar. Au cours de la dernière période couvrant le mois d’octobre, les achats de viande de bœuf par les ménages ont nettement reculé en volume (-4 %/ 2012). Néanmoins, la hausse des prix moyens (+4,5 %/2012) permet de maintenir le chiffre d’affaires global. « La baisse des volumes concerne avant tout les viandes fraîches non élaborées (-7,5 %/2012) et le haché surgelé (-5,5 %), tandis que le haché frais maintient sa progression (+2,5 %) », précise l’Institut de l’élevage dans sa dernière lettre mensuelle de conjoncture de 2013.
Développement des ventes de viande bovine via internet
Si on analyse ensuite l’évolution sur 10 ans des parts de marché respectives des différentes catégories de viande bovine achetées, le surgelé poursuit sa progression régulière. Autre évolution tendancielle, les parts de marché des morceaux à braiser et à bouillir, mais également celles des muscles à griller ou à poêler continuent de s’erroder lentement.
L’une des nouveautés qui s’est confirmée l’an dernier est le développement des ventes de viande bovine via internet. En 2012, d’après le panel Kantar, la proportion des achats effectués en ligne était de 0,5 % du total. L’an dernier ce chiffre est passé à 2 %.