Aller au contenu principal

« Le sorgho ne convient pas dans notre système »

Avec 30 hectares de prairies naturelles et le reste de la SAU en cultures de vente, le sorgho est semé trop tard pour réussir à l’EARL du petit Sevreau.

Mathieu Fromaget. "Les Charolaises passent l’hiver au foin de prairies naturelles et une autre source de stock est recherchée pour sécuriser le système." © S. Bourgeois
Mathieu Fromaget. "Les Charolaises passent l’hiver au foin de prairies naturelles et une autre source de stock est recherchée pour sécuriser le système."
© S. Bourgeois

À l’EARL du petit Sevreau, à La Flocellière en Vendée, une trentaine de Charolaises valorisent les 30 hectares de prairies naturelles. Tout le reste de la SAU est consacré aux céréales qui sont vendues, et les éleveurs achètent un aliment complet pour nourrir les canards de chair, production principale de l’exploitation. Pour les Charolaises, dans le but de faire du stock, le sorgho monocoupe a été testé durant les deux dernières années. « Nous l’avons semé derrière un colza et c’est beaucoup trop tard », expliquent Mathieu Fromaget et Gilles Caillaud. En 2018, le rendement a été de 3,5 tMS/ha environ. En 2019, il n’y a eu aucune pluie sur le cycle de la plante et le sorgho mesurait, début octobre, une trentaine de centimètres de haut. "Pour pouvoir le semer au bon moment, il nous faudrait remplacer une des cultures de vente par le sorgho. Économiquement, nous n’avons pas intérêt à le faire », estiment les éleveurs.

Faire plutôt du stock avec des intercultures

Pour compléter le foin de prairies naturelles, ils envisagent désormais de s’orienter plutôt sur une interculture composée de trèfle, ray-grass et seigle qui sera enrubannée avant un maïs. Et aussi de valoriser des repousses de colza avec un sursemis de ray-grass. Des solutions moins coûteuses sur le poste des semences. Mathieu Fromaget et Gilles Caillaud ont cependant beaucoup apprécié la qualité du point de vue de la valeur alimentaire de ce fourrage pour leurs vaches, avec une « appétence exceptionnelle ».

Les plus lus

<em class="placeholder">Maxime Couillard, situé à Jauzé dans la Sarthe, 169 ha de SAU, 55 vêlages en race charolaise, 1 600 m² de volailles de chair</em>
Veau dévoré dans la Sarthe : « Je déplore un manque de considération total des autorités »

Maxime Couillard, situé à Jauzé dans la Sarthe, a retrouvé le 15 septembre dernier l’un de ses veaux dévoré dans une…

vaches parthenaises veaux prairie
Revenu : les arbitrages à faire pour profiter de la déduction fiscale de 150 euros par vache

La déduction fiscale de 150 euros par vache s’applique encore en 2024. Le nombre de vaches à engager, la date de…

%agr
Bovins viande : qui sont les lauréats des Sabots d’or 2024 ?

La cérémonie de remise des Sabots d’or s’est tenue au Sommet de l’élevage le 4 octobre 2024. Ce concours récompense…

%agr
Retournement de matrice : une bonne préparation au vêlage permet de réduire les risques

Parmi les complications obstétricales, le prolapsus utérin est un incontournable en élevage bovins viande. Les vétérinaires…

<em class="placeholder">Il convient de prêter une attention particulière au choix de la variété de sorgho fourrager monocoupe, car les rendements et les valeurs alimentaires varient grandement.</em>
Fourrages : pourquoi incorporer un sorgho monocoupe dans la ration des bovins ?

Les sorghos fourragers monocoupes peuvent se substituer au maïs fourrage dans la ration des bovins, mais l’équilibre à trouver…

Carte de la zone régulée au 30 octobre 2024
FCO 3 : 527 foyers supplémentaires par rapport à la semaine précédente

À date de jeudi 30 octobre 2024, le ministère de l’Agriculture annonce 7 122 cas de fièvre catarrhale ovine de sérotype 3.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site bovins viande
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière bovins viande
Consultez les revues bovins viande au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière bovins viande