Le marché de la "scottona" s'essoufle
La broutarde destinée à être engraissée en Italie en jeune bovin femelle - la scottona - a pris beaucoup d'importance dans le marché du maigre depuis trois ans. L'institut de l'Elevage signale dans la lettre mensuelle de conjoncture Tendances que les prix commencent à s'éroder sur ce créneau de marché.
La broutarde destinée à être engraissée en Italie en jeune bovin femelle - la scottona - a pris beaucoup d'importance dans le marché du maigre depuis trois ans. L'institut de l'Elevage signale dans la lettre mensuelle de conjoncture Tendances que les prix commencent à s'éroder sur ce créneau de marché.
"Sur les trois premiers trimestres de 2019, l'Italie a importé 656 000 broutards français. Parmi ces animaux, on dénombrait 260 000 femelles, soit 9 % de plus qu'en 2018 et 10 % de plus qu'en 2017" détaille l'Institut de l'Elevage dans sa lettre mensuelle de conjoncture Tendances.
Le développement des envois de femelles est du à une forte demande du marché italien pour cette catégorie d'animaux, et à la décapitalisation du cheptel français.
Ces animaux alimentent notamment le rayon "scottona" (génisse) des GMS et leurs cotations étaient parfaitement stables depuis deux ans. Mais cet automne, l'offre semble supérieure à la demande. La cotation de la femelle Charolaise, à 2.59 euro/kg, a perdu 6 centimes entre début octobre et début novembre et la Limousine, à 2.89 euros/kg, a perdu 2 centimes.
" Les opérateurs espèrent cependant toutefois que l'arrivée des températures hivernales stimulera les achats" explique l'Institut de l'Elevage. "Et les prix des broutardes restent toutefois assez élevés comparés aux années passées."