Le centre d’engraissement de Saint Martial le Vieux repris par la société T’RHEA
Le centre d’engraissement collectif de Saint Martial le Vieux situé sur le plateau de Millevaches dans la Creuse a été repris par la société T'RHEA une entreprise des Bouches-du-Rhône. Cette dernière avait déjà repris la société Covilim à Limoges, spécialisée dans l’export de viande de JB.
Le centre d’engraissement collectif de Saint Martial le Vieux situé sur le plateau de Millevaches dans la Creuse a été repris par la société T'RHEA une entreprise des Bouches-du-Rhône. Cette dernière avait déjà repris la société Covilim à Limoges, spécialisée dans l’export de viande de JB.
Basée à Saint-Martin-de-Crau dans les Bouches-du-Rhône, la société T'RHEA, vient de reprendre les installations du centre d’engraissement collectif de Saint Martial le Vieux, dans la Creuse. Cette décision a été validée le 2 novembre dernier par le tribunal de commerce de Guéret. La SAS « Ferme de Saint-Martial », en charge de la gestion de cet atelier d’engraissement collectif était en redressement judiciaire depuis le 3 août dernier. La société T'RHEA était le seul repreneur à avoir fait une offre pour en racheter les infrastructures lesquelles sont la propriété de Haute-Corrèze Communauté, une entité regroupant 71 communes de Haute-Corrèze.
Trois unité d'abattage en Corrèze, Haute-Vienne et Dordogne
Spécialisée dans les produits carnés, la société T'RHEA possède plusieurs magasins de détail situés en Provence et dans le Périgord ainsi que différentes entreprises d’abattage. Le groupe T’RHEA a en particulier récemment repris les abattoirs de Brive (Corrèze) et Thiviers (Dordogne), ainsi que la société Covilim à Limoges, laquelle est dédiée à l'exportation viande de JB principalement Limousins. La reprise de cette unité d’engraissement vise à sécuriser l'approvisionnement de ces unités d’abattage situées dans un rayon proche.
1000 places sur litière paillée
Le centre d’engraissement de Saint Martial le Vieux avait été construit au cours de l’hiver 2015. Il se compose de deux stabulations en bois de 180 m de long, couvertes de panneaux photovoltaïques pour actuellement un total de 850 places sur litière paillée accumulée et un bâtiment de stockage. Il avait à l’époque été conçu pour engraisser 1 200 taurillons/an en contractualisant leur reprise avec le groupe SVA avec l’objectif d’apporter de la valeur ajoutée aux 45 élevages qui s’étaient regroupés au sein d’une SAS mise sur pied pour assurer la gestion au quotidien du fonctionnement de cet atelier. Mais dans une zone où l’altitude, associée aux conditions pédoclimatiques, rendent assez aléatoire la culture du maïs et des céréales à paille, le fonctionnement de cet atelier se traduisait par la nécessité de faire venir depuis les zones céréalières l’essentiel des composants de la ration ainsi que la paille. Même si les résultats techniques étaient satisfaisants, la rentabilité était loin d’être au rendez-vous.