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La production de bovins finis attendue en hausse de 4 % en 2015

L’Institut de l’élevage annonce pour l’année 2015, la poursuite de la reprise entamée en 2014. Ce sont surtout des femelles, laitières puis allaitantes, qui devraient être plus nombreuses à sortir des élevages.

Des ajustements d'effectifs de vaches allaitantes sont prévues sur 2015, après attribution des références individuelles pour la prime couplée.
Des ajustements d'effectifs de vaches allaitantes sont prévues sur 2015, après attribution des références individuelles pour la prime couplée.
© S. Bourgeois

La production française de femelles devrait remonter à 822 000 tec en 2015, soit + 6 % par rapport à 2014. " Le rythme des réformes laitières, enclenché en septembre 2014, se poursuivra au moins jusqu’au 31 mars, date de fin des quotas laitiers, et au-delà si la conjoncture laitière se dégrade plus fortement ", selon l’Institut de l’élevage. En ce qui concerne les vaches allaitantes, les éleveurs avaient conservé un maximum de femelles en 2014, dans l’attente des règles d’attribution des références individuelles pour la prime couplée et grâce à de bonnes réserves fourragères. Les ajustements d’effectif dans chaque exploitation se feront progressivement sur l’année 2015.

Du côté des broutards, l’Institut de l’élevage prévoit une poursuite de l’effritement des volumes exportés en 2015, avec -1 % par rapport à 2014. "L’offre ne sera pas limitante cette année. En revanche, la demande semble globalement en retrait." La baisse de la demande italienne pour les broutards français ne serait que partiellement compensée par une hausse des flux vers l’Espagne et les pays tiers méditerranéens.

S'attendre à la baisse des exportations françaises de jeunes bovins finis

La production de jeunes bovins est prévue en hausse par rapport à 2014, avec 441 000 téc (+ 2 %), surtout sur le second semestre 2015. La part de jeunes bovins exportés en vif dépendra largement de la compétitivité des bovins français sur les marchés méditerranéens. " La concurrence des bovins espagnols et des pays de l’Est restera vive, en particulier vers l’Algérie, la Libye et le Liban, de même que celle des bovins brésiliens", explique l’Institut de l’élevage. " Vers le Sud de l’Italie, les flux continueront de s’éroder. En l’absence du débouché turc, il faut donc s’attendre à une baisse des exportations françaises de jeunes bovins finis."

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