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La France tourne la page de l'ESB

Le nouveau statut sanitaire vis-à-vis de l'ESB va donner l'opportunité à toute la filière viande bovine d'ouvrir encore plus largement son marché extérieur.
Le nouveau statut sanitaire vis-à-vis de l'ESB va donner l'opportunité à toute la filière viande bovine d'ouvrir encore plus largement son marché extérieur.
© P. Bourgault/archives

Le 26 mai, l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), a accordé à la France le statut sanitaire « risque négligeable » vis-à-vis de l'encéphalopathie spongiforme bovine. Il s'agit du statut le plus favorable dans le classement existant. Il permet à l'élevage français de tourner enfin la page de l'ESB. Ce même statut a également été accordé à Chypre, à la République Tchèque, à l'Irlande, au Liechtenstein et à la Suisse. L'Allemagne et le Royaume-Uni ne l'ont en revanche pas obtenu.

Dans un communiqué, Interbev « se félicite de cette nouvelle reconnaissance mondiale sur la qualité des viandes bovines françaises. » Elle voit en cette décision « le signe d'une reconnaissance mondiale de la qualité sanitaire des viandes bovines françaises et l'opportunité pour toute la filière élevage et viande de témoigner de son excellence à l'international et d'ouvrir encore plus largement son marché extérieur ». L'objectif va donc désormais être de retrouver des débouchés qui s'étaient soudainement fermés pour cause d'ESB. Le nouveau classement accordé à la France par l'OIE laisse par exemple envisager une éventuelle levée de l'embargo sur le boeuf français en Arabie Saoudite et en Chine. « L'ouverture d'un marché tel que la Chine représente un débouché prometteur grâce au niveau de croissance du pays et à sa population nombreuse », souligne Interbev.

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