Relation Homme-animal : « Je dresse mes génisses et mes taureaux avec un clicker »
Aurore Lussat du Gaec du petit étang à Magnac-Laval, en Haute-Vienne, a découvert le clicker-training lors d'une formation, et s'y est essayée sur des génisses et sur de jeunes taureaux de concours. Elle ne reviendrait plus en arrière.
Aurore Lussat du Gaec du petit étang à Magnac-Laval, en Haute-Vienne, a découvert le clicker-training lors d'une formation, et s'y est essayée sur des génisses et sur de jeunes taureaux de concours. Elle ne reviendrait plus en arrière.
« Nous avons 130 vêlages par an en race limousine. J’ai découvert le clicker training fin 2022 lors d’une formation organisée par les vétérinaires sur l’exploitation. Avant, j’utilisais la méthode d’éducation par soumission, mais je m’étais retrouvée avec deux jeunes taureaux que je devais emmener en concours et sur lesquels cette méthode ne fonctionnait pas.
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J’ai acheté un clicker sur Amazon et testé la méthode du clicker training, avec d’abord le clic-récompense, puis la pose du licol et le "faire avancer". Ça a fonctionné. En 2023, j’ai commencé dès le sevrage. J’ai d’abord passé dix à vingt minutes par jour pendant trois jours avec un lot de vingt génisses. J’ai ensuite isolé celles que je voulais emmener en concours et travaillé individuellement, à raison d’une heure par génisse. Une fois que les premières ont accepté le licol, les autres suivent plus facilement par mimétisme. Je passe un peu de temps à cette éducation, mais je le regagne après. Les génisses sont plus calmes, plus curieuses. Elles ont davantage confiance, et se laissent plus facilement toucher, même au vêlage. Cette pratique est plus agréable et plus efficace. »
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