Astuce d'éleveur : « J’ai percé des ouvertures dans le toit de la stabulation pour renouveler l’air »
Au Gaec des Belins, à Saint-Forgeux-Lespinasse dans la Loire, l’élargissement de l’une des stabulations s’était traduit par un renouvellement de l’air insuffisant qui pénalisait clairement l’ambiance. Le fait de percer des ouvertures dans la couverture a permis d’y remédier.
Au Gaec des Belins, à Saint-Forgeux-Lespinasse dans la Loire, l’élargissement de l’une des stabulations s’était traduit par un renouvellement de l’air insuffisant qui pénalisait clairement l’ambiance. Le fait de percer des ouvertures dans la couverture a permis d’y remédier.
De classiques ouvertures en faîtage avaient été réalisées, surmontées par un non moins classique « chapeau » permettant d’empêcher la pluie de tomber à l’intérieur. À signaler les deux bordures verticales en zinc qui permettent de limiter les entrées de neige en cas de tourmente ou de pluie lors d’orages violents accompagnés de vent latéral.
Des ouvertures complémentaires avaient été réalisées en perçant à la meuleuse sur une cinquantaine de centimètres de long trois larges fentes dans les fibrociments. Sauf en cas de précipitations vraiment très intenses cela ne se traduit pas par des fuites d’eau à l’intérieur du bâtiment, mais par un impact positif sur le renouvellement de l’air.
Sur la partie la plus basse du toit couvert en tôles Bacacier, des ouvertures larges de 5 centimètres et se prolongeant sur pratiquement toute la longueur de la tôle ont été ouvertes. Elles améliorent grandement les sorties d’air.
Pour empêcher la pluie de rentrer, chaque ouverture dispose de son « chapeau ». Il est composé d’une bande de Bacacier découpée de 23 centimètres de large qui fait toute la longueur de l’ouverture. Cette bande de tôle est boulonnée sur plusieurs pièces métalliques faites maison. Elles sont en forme de H et sont soudées à la charpente métallique. Cela permet à la bande de tôle d’être à environ 10 centimètres au-dessus de l’ouverture. L’air sort, mais la pluie ne peut pas rentrer.
Au niveau de la jonction entre les tôles métalliques (à droite sur la photo) et les fibrociments (à gauche), un petit rebord en zinc empêche l’eau qui ruisselle depuis les fibrociments de tomber dans l’espace ouvert entre les deux Bacacier. Avec ce type d’ouverture la neige pourrait entrer de façon conséquente dans le bâtiment en cas de tourmente. Le fait que l’exploitation se situe dans la plaine de Roanne fait que ce risque est très modéré. Les chutes de neige n’ont rien d’extraordinaire mais ne sont pas fréquentes.