La Fédération nationale bovine dit « stop à la pression sur les prix »
La Fédération nationale bovine dénonce une pression à la baisse sur les prix de vente des bovins alors que l'offre est très faible et que la demande est bonne.
La Fédération nationale bovine dénonce une pression à la baisse sur les prix de vente des bovins alors que l'offre est très faible et que la demande est bonne.
Dans un communiqué du 31 juillet, la Fédération nationale bovine (FNB) dénonce des « pressions inexpliquées » à la baisse sur les prix de vente des bovins. « Tous les signaux de marché sont au vert : la demande des marchés français et européens, en animaux vifs comme pour l'abattage, est restée dynamique avec en parallèle l'offre qui est toujours plus réduite. Cela doit cesser ! Les éleveurs ne peuvent pas rester éternellement la variable d'ajustement », s'insurge le syndicat majoritaire des éleveurs bovins viande.
Le président de la FNB, Patrick Bénézit, appelle à un impératif sursaut des opérateurs de la filière afin de ne pas perdre davantage d'éleveurs.
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L'organisation syndicale rappelle qu'après huit années de décapitalisation, ce sont 121 000 vaches (laitières et allaitantes) de moins chaque année qui sont mises en marché et que rien que pour le cheptel allaitant, il manque environ 75 000 naissances sur la dernière campagne. « Les animaux disponibles à la vente se font rares ! »
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En vif, selon la FNB, l'offre de broutards sera sans doute insuffisante pour répondre à la demande des acheteurs pour l'export et l'offre de gros bovins femelles est elle aussi à son plus bas niveau. « Les effectifs de jeunes bovins sont tout juste suffisants pour répondre au marché. »
Le syndicat rappelle que les prix sont toujours « très loin » de couvrir les charges des élevages. « Les cotations des jeunes bovins entrée abattoir sont par exemple encore inférieures d'environ 60 centimes d'euro à l'indicateur interprofessionnel de prix de revient. »
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