Entreprise de travaux agricoles : « Éleveur double actif, je délègue mes 15 hectares de foin à une entreprise »
Julien Goibier préfère investir dans la génétique que dans du matériel, et étant double actif, il gagne du temps en faisant appel à une entreprise de travaux agricoles pour ses chantiers de foin.
Julien Goibier préfère investir dans la génétique que dans du matériel, et étant double actif, il gagne du temps en faisant appel à une entreprise de travaux agricoles pour ses chantiers de foin.
À Val d’Oust, dans le Morbihan, Julien Goibier est salarié à plein temps du service départemental de remplacement Seremor et valorise vingt-cinq hectares de prairies avec un troupeau de dix mères Salers et autant de juments de trait bretonnes. Il confie depuis trois ans à une entreprise ses chantiers de foin : l’entreprise fauche, c’est l’éleveur qui fane, puis elle revient andainer et presser les bottes (parfois faire un peu d’enrubannage). Julien Goibier intervient à nouveau lui-même pour rentrer les bottes avec un plateau fourrager de la Cuma.
Disposer de temps pour sa vie privée
Pour l’éleveur, le premier avantage à tirer de la délégation est la plus grande disponibilité dont il bénéficie, notamment pour sa vie privée. « Et je préfère investir mon temps autour des bêtes. Avec l’entreprise, j’ai une facture mais pas d’annuités. Je ne possède qu’un tracteur qui sert aux différents travaux d’élevage, au passage du gyrobroyeur et au fanage. »
Quand il a choisi une fenêtre météo, il prévient l’entreprise qu’il lance un chantier et celui-ci trouve son créneau pour prendre la suite à bon escient. « Avec son matériel, l’entrepreneur met beaucoup moins de temps que moi. Depuis qu’il vient avec son andaineur à tapis, la qualité du foin est bien meilleure que ce que je faisais avec mon matériel », apprécie aussi l’éleveur. C’est la même société qui épand le fumier. Elle intervient aussi quand, au moment d’un renouvellement, Julien Goibier intercale un maïs entre deux prairies.