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Clôture électrique ou barbelés : l'heure du choix

Les clôtures en fil lisse sont moins coûteuses et moins longues à installer que le traditionnel barbelé. Une économie en grande partie liée au moindre besoin en piquets. Analyse comparative de deux devis pour un élevage situé en Saône et Loire.

clôture électrique taureau charolais
© F.Alteroche

Suite à la reprise d’un total de 45 ha, un agriculteur de Saône-et-Loire a procédé à la réfection des clôtures des parcelles de cet ensemble. Comme souvent dans les zones de polyculture élevage de ce département, ces surfaces sont pour partie bordées par un bois, une route, des surfaces en culture et les parcelles du voisin. Au moment de la reprise, les clôtures existantes étaient vraiment hors d’usage et devaient être refaites dans leur quasi-totalité. Sans avoir de parti pris pour l’une ou l’autre possibilité (clôture électrique permanente ou traditionnelle clôture en barbelé), cet éleveur s’est logiquement interrogé pour savoir quelle solution était la moins coûteuse pour l’achat des différentes fournitures nécessaires. Précisons qu’il s’agit d’un élevage bio avec de ce fait l’impossibilité de recourir aux herbicides pour contenir la pousse de la végétation sous les fils. Qu’il s’agisse de l’option barbelé ou de l’option électrique, la dimension et le nombre de fils posés ont été adaptés à ce qu’il y a de l’autre côté de la clôture.

Dans les deux cas, les départs de ligne sont réalisés en retenant des pieux classiques de 1,80 à 2 m renforcés avec des jambes de force. C'est ensuite le même type de pieux qui est utilisé (même dimension et même tarif d’achat) sur les longueurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des différences côté fournitures et temps de travail

Au final, les deux devis se passeraient presque de commentaires. Qui plus est, le chiffrage concerne ici les fournitures et le temps de pose des seuls piquets. Si on y ajoute le temps de pose des fils, lisses ou barbelés, la simulation ne fait que confirmer l’avantage de l’option électrique. Dérouler des barbelés, les tendre puis les fixer sur chaque piquet tous les deux ou trois mètres est infiniment plus long à réaliser que poser des isolateurs puis un, deux ou trois rangs de fils lisses sur des pieux espacés de 8 à 20 mètres.

Certes, l’électrificateur n’est pas inclus dans le devis mais sa valeur d’achat ne viendra pas bouleverser l’échelle des valeurs.

La volonté de réaliser une clôture spécifique en bordure de bois pour chercher à empêcher les sangliers de passer peut être analysée comme un vœu... pieux. Même si les barbelés sont – au moins dans un premier temps - énergiquement tendus, ce ne sont pas quatre rangs qui vont empêcher une bande de « cochons » de débouler dans la pâture s’ils l'ont décidé. L’option « électrique » peut être analysée comme plus efficace à condition d’être extrêmement rigoureux dans l’entretien de la végétation sous les fils.

 
 

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