Steaks hachés
Dix ans de contractualisation pour Mc Key
Steaks hachés
Mc Key, principal fournisseur de steaks hachés de McDonald’s France, a célébré ses 10 ans de partenariat avec la filière bovine française au SIA.
«Nous voulons sécuriser une plus grande partie de notre approvi- sionnement et donner plus de visi- bilité aux éleveurs. Nous avons développé des partenariats avec les abatteurs qui se chargent d’écouler les arrières, car seuls les avant de carcasses nous intéressent. Depuis 2003, six schémas différents de contractualisation ont vu le jour pour trois types d’animaux : vaches laitières, jeunes bovins laitiers ou allaitants (filière Jeunes Bovins Sanders) », précise Matthieu Pissot de Mc Key.
Ces cinq dernières années, on a constaté une véritable accélération du nombre d’animaux réservés qui est ainsi passé de 2000 bêtes en 2008 à plus de 10000 en 2012 pour 550 élevages. L’an dernier, 5 % des approvisionnements français de McKey ont fait l’objet de contrats, soit 1 200 tonnes de viande bovine. Mais, l’en- treprise compte aller plus loin avec pour objectif d’atteindre les 10 % des appro- visionnements et de développer un nouveau schéma basé cette fois-ci sur des femelles de races allaitantes rustiques (Salers, Aubrac, croisée). « Une phase de test est en cours sur 250 génisses de moins de 24 mois, issues d’élevages du Centre de la France. »
Outre la contractualisation, McKey a conjointement à McDonald’s France, présenté également le plan environne- mental. Après avoir étudié le cycle de vie du steak haché, de l’élevage au restaurant, le fournisseur a fait appel à l’Institut de l’élevage afin de construire un outil mesu- rant l’impact environnemental des prati- ques d’élevage. « Un réseau de fermes de références a d’ailleurs été mis en place pour tester les pistes identifiées, tout en associant le côté économique et social à l’environnement. Quatre critères ont été retenus, les émissions de gaz à effet de serre, la qualité de l’eau, la biodiversité et le bien-être animal. À terme, cet outil a pour vocation d’être mis à disposition de l’ensemble de la filière bovine », note Estelle Petit de McKey.
Ces cinq dernières années, on a constaté une véritable accélération du nombre d’animaux réservés qui est ainsi passé de 2000 bêtes en 2008 à plus de 10000 en 2012 pour 550 élevages. L’an dernier, 5 % des approvisionnements français de McKey ont fait l’objet de contrats, soit 1 200 tonnes de viande bovine. Mais, l’en- treprise compte aller plus loin avec pour objectif d’atteindre les 10 % des appro- visionnements et de développer un nouveau schéma basé cette fois-ci sur des femelles de races allaitantes rustiques (Salers, Aubrac, croisée). « Une phase de test est en cours sur 250 génisses de moins de 24 mois, issues d’élevages du Centre de la France. »
Présentation d’un plan environemental
Outre la contractualisation, McKey a conjointement à McDonald’s France, présenté également le plan environne- mental. Après avoir étudié le cycle de vie du steak haché, de l’élevage au restaurant, le fournisseur a fait appel à l’Institut de l’élevage afin de construire un outil mesu- rant l’impact environnemental des prati- ques d’élevage. « Un réseau de fermes de références a d’ailleurs été mis en place pour tester les pistes identifiées, tout en associant le côté économique et social à l’environnement. Quatre critères ont été retenus, les émissions de gaz à effet de serre, la qualité de l’eau, la biodiversité et le bien-être animal. À terme, cet outil a pour vocation d’être mis à disposition de l’ensemble de la filière bovine », note Estelle Petit de McKey.