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Désherbage des prairies
Des pratiques qui participent à la lutte

Le rumex, qui est certainement la vivace la plus difficle à détruire dans les prairies, est plus facile à contrôler par un traitement chimique dans un maïs ou une céréale.


« Il faut aussi profiter de l´interculture pour détruire toutes les mauvaises herbes vivaces ou pluriannuelles, soit par un traitement mécanique, soit par un traitement chimique à base de glyphosate », explique Jean-Luc Verdier, d´Arvalis. La qualité du lit de semences est aussi importante pour favoriser l´implantation de la prairie.« Une prairie bien installée se salira beaucoup moins vite et restera propre plus longtemps. » Sur une prairie installée, les pratiques d´exploitation peuvent favoriser ou au contraire défavoriser le développement des mauvaises herbes. Le surpâturage, par exemple, favorise le développement d´espèces à rosette car elles y résistent mieux que les graminées. L´alternance fauche-pâture régulière au contraire évite les montées à graine des espèces indésirables.
Si cela n´est pas possible, un broyage des refus permet d´avoir le même effet pour les prairies uniquement pâturées. Le passage d´outils joue un rôle aussi dans la lutte contre les mauvaises herbes. Par exemple, les rabotteuses permettent de ne pas laisser vides des zones de bouses et de taupinières où risquent de s´installer des rumex. Les herses étrilles favorisent le développement des espèces prairiales. Une fertilisation équilibrée en N, P et K est aussi un facteur permettant de limiter le salissement. La solution peut aussi passer par un chaulage en cas de développement d´adventices typiques des sols acides, ou d´assainissement pour lutter contre les joncs. Enfin, il faut soigner l´entretien des bordures de parcelles (débrousaillage ou traitement herbicide) car c´est par elles qu´entrent les mauvaises herbes dans la prairie.

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