Concours Salers : comme un petit air de Cantal
C'est au son des cloches fixées au cou des vaches qu'a eu lieu le concours Salers 2015 du SIA à la porte de Versailles. Une musique rappelant la magie des estives du Cézallier, principal fief de la race Auvergnate. Les animaux en lice à Paris provenaient d'ailleurs très majoritairement du Cantal même si ce n'est pas dans ce département que la race affiche son plus fort taux de progression.
« La Salers, c'est un total de 210 000 vaches sur le territoire Français, chiffres en progression ces dernières années, tout particulièrement dans les zones extérieures au berceau de race, » soulignait Bruno Faure, directeur du Groupe Salers Evolution, l'OS de la race.
Et de rappeler que les qualités d'élevage de la vache à la robe couleur acajou sont bien en phase avec la progression de la dimension moyenne des cheptels. « Il y a actuellement 26 000 vaches Salers dans les départements du grand ouest (Bretagne et Normandie), 17 500 dans le nord est de la France et environ 20 000 dans le Centre et en Bourgogne. »
Dans son jugement de la morphologie des animaux, Christophe Duval, juge unique de ce concours et éleveur dans le Cantal, a tout particulièrement mis en avant les aptitudes qui permettent à la Salers d'être la championne du vêlage facile. « Dans mon jugement, mes priorités ont été de distinguer les animaux possédant les meilleurs bassins, d'excellents aplombs et une bonne rectitude du dessus en associant le tout à de bonnes qualités de race. »