Astuce d’éleveur : une contention rapide pour parer ses vaches et écorner les veaux à son rythme
Olivier et Jean-Paul Pageot, situés à Aisy-sous-Thil en Côte-d’Or, regorgent d’idées pour gagner en efficacité et en confort de travail sur leur exploitation. La cage de contention amovible qu’ils ont aménagée leur permet de parer à leur rythme, sans dépendre de celle prêtée par le GDS, tandis qu’un siège sur mesure facilite l’accès aux veaux pour l’écornage.
Olivier et Jean-Paul Pageot, situés à Aisy-sous-Thil en Côte-d’Or, regorgent d’idées pour gagner en efficacité et en confort de travail sur leur exploitation. La cage de contention amovible qu’ils ont aménagée leur permet de parer à leur rythme, sans dépendre de celle prêtée par le GDS, tandis qu’un siège sur mesure facilite l’accès aux veaux pour l’écornage.
Jusqu’à la fabrication de cette cage de contention amovible par Jean-Paul en 2018, les éleveurs empruntaient celle mise à disposition par le GDS. Gratuite d’utilisation, celle-ci imposait une certaine contrainte logistique. Aujourd’hui, la cage de contention fait maison s’installe directement dans le couloir de contention en quelques minutes, et permet aux éleveurs de parer à leur rythme. Un cornadis y est alors placé pour constituer l’avant de la cage. Il permet de bloquer la tête si l’intervention à réaliser le nécessite. Les barrières du couloir forment les côtés.
L’arrière de la cage est constitué d’un cadre en ferraille soudé par Jean-Paul et muni d’un treuil. Équipé de roulettes, il peut facilement être tiré depuis le local de rangement. Une cale en ferraille permet de le maintenir à la verticale le temps de le fixer au couloir.
L’avant comme l’arrière de la cage sont temporairement fixés par des tiges en métal passées dans des écrous.
Une fois la vache installée dans la cage, une ficelle est passée derrière l’animal le temps d’installer la barre arrière. La vache est bloquée. Pour lever le pied arrière, il suffit d’utiliser le treuil.
À la demande d’Olivier, Jean-Paul a également conçu et fabriqué un siège d’écornage. « Avec ce système, la tête du veau est bien maintenue. Les mouvements avant-arrière sont limités par une ficelle qui passe derrière la tête. Celle-ci se termine par une chaîne qui permet d’en régler la longueur quand je la fixe sur le crochet. L’anneau en fer autour du nez limite les mouvements latéraux. J’évite ainsi les coups de tête dans le ventre, et surtout, je suis beaucoup plus précis et rapide pour intervenir », indique Olivier. Le siège s’accroche directement à la barre de la stabulation. « En s’asseyant face au veau, les deux côtés sont facilement accessibles pour tondre le site et appliquer le produit d’écornage. »
Côté éco
0 € de fournitures, tout a été réalisé à partir de matériel de récupération (ferraille, treuil, cornadis, roulettes, bois et ficelle).