Bioéconomie : l’Ademe lance un appel à projets pour les filières biosourcées
L’Agence de la Transition écologique (Ademe) a lancé le 30 juillet 2024 un appel à projets en bioéconomie, nommé l’eXtrême Défi Bioéconomie. Ce dispositif vise à accompagner des projets de revalorisation ou de consolidation de filières biosourcées. Cet appel à projet de bioéconomie s’inscrit dans la transition écologique en France, et dans le cadre de la loi climatique européenne « Fit to 55 ».
L’Agence de la Transition écologique (Ademe) a lancé le 30 juillet 2024 un appel à projets en bioéconomie, nommé l’eXtrême Défi Bioéconomie. Ce dispositif vise à accompagner des projets de revalorisation ou de consolidation de filières biosourcées. Cet appel à projet de bioéconomie s’inscrit dans la transition écologique en France, et dans le cadre de la loi climatique européenne « Fit to 55 ».
L’eXtrême Défi Bioéconomie, c’est le nom du nouvel appel à projet de l’Ademe sur le thème de la bioéconomie lancé le 30 juillet 2024. L’objectif est de faire émerger et de consolider des filières biosourcées à l’échelle du territoire. Pour l’Ademe, ce dispositif est un moyen de revaloriser des activités de production de la biomasse, comme certaines productions agricoles ou de sylviculture, tout en préservant les écosystèmes associés.
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La bioéconomie pour la transition écologique
Pour l’Ademe, la bioéconomie est un moyen de décarboner l’économie, par des débouchés alimentaires, de matériaux, de chimie et énergétiques. En France, l’appel à projet contribue à la transition écologique, en répondant à 3 enjeux : « participer à la décarbonation de l’énergie et des matériaux, s’adapter au changement climatique et continuer à constituer un puits de CO2 ». Et au niveau européen, l’eXtrême Défi Bioéconomie s’inscrit dans la loi climatique « Fit to 55 » visant à réduire de 55 % les émissions des pays de l’Union européenne d’ici 2030.
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« Plusieurs dizaines de millions de tonnes » de biomasse sous-valorisée
En France, l’Ademe indique que la quantité de biomasse sous-valorisée est estimée à « plusieurs dizaines de millions de tonnes ». Les filières concernées sont les bois d’essence secondaires, certains coproduits de l’agriculture (pailles, tourteaux, sarments de vignes, laines, etc.) et de l’agroalimentaire, ainsi que des produits de la mer.
Aussi, sur le territoire, une perte de biodiversité est observée selon l’Ademe : au niveau agricole, cinq cultures représentent plus de 77% des surfaces cultivables, et au niveau forestier, cinq essences représentent plus de 75% des récoltes de bois. Sachant que ces variétés sont fragilisées par l’actuelle crise écologique, les nouvelles filières décrites par l’Ademe sont vues comme des solutions plus résilientes pour les territoires.
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Un accompagnement intégral des projets
Ce parcours d’innovation est décrit comme « une démarche d’accompagnement intégrale » pour les porteurs de projets, de l’idée jusqu’à l’industrialisation. Les porteurs de projets intéressés peuvent postuler sur la plateforme web dédiée de l’Ademe jusqu’au 23 septembre 2024. La phase de déploiement débutera en 2025.