Une consommation bio très dynamique pendant le confinement
Malgré le recentrage de la consommation alimentaire sur les produits de première nécessité, la part du bio a continué à croître en grandes surfaces pendant le confinement, que ce soit en supermarchés, magasins de proximité ou drive.
Malgré le recentrage de la consommation alimentaire sur les produits de première nécessité, la part du bio a continué à croître en grandes surfaces pendant le confinement, que ce soit en supermarchés, magasins de proximité ou drive.
Sur les premières semaines de confinement, l’institut Nielsen a observé un écart de progression entre bio et conventionnel pouvant aller jusqu’à 20 points. Les magasins bio spécialisés ont aussi connu une forte croissance. « La valeur du panier moyen y a augmenté de 50 %, passant d’environ 40 euros à 60 euros entre la mi-mars et le 3 mai », selon Alexandre Fantuz, directeur marketing de Biotopia, panéliste en magasins bio.
En œuf, le panel Kantar constate une hausse des ventes en GMS de 29,4 % sur les quatre premiers mois et de 23 % sur les douze mois glissants. La part du bio dans les ventes est passée de 13,7 % fin 2019 à 14,3 % quatre mois plus tard, au détriment de l’œuf cage qui ne fait plus qu’un tiers des volumes contre 35 % pour l’œuf alternatif non bio.
Selon une étude menée par Spirit Insight pour l’Agence Bio du 20 au 25 mai 2020, 8 % des acheteurs de produits bio pendant le confinement sont des nouveaux acheteurs. Essentiellement pour soutenir les producteurs locaux. Vont-ils persévérer lorsque les repas à domicile auront diminué, et si la crise s’installe durablement ? 90 % des interrogés envisagent de continuer ainsi. « Cette étude confirme l’enracinement pérenne du réflexe bio dans la consommation alimentaire des Français », estime l’Agence Bio.