Aller au contenu principal

Sival 2024 : « Ça partait de bonnes intentions, mais ça ne marche pas », lance Marc Fesneau sur la séparation vente-conseil des produits phytosanitaires

Les 10èmes Rencontres du biocontrôle d'IBMA France, organisées cette année au Sival à Angers, ont reçu la visite du ministre de l'Agriculture.

Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et Céline Barthet, présidente d'IBMA France, lors des rencontres du biocontrôle, au Sival à Angers.
© A. Lasnier

Le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire s'est rendu au Sival 2024, à Angers, mardi 16 janvier. Après une visite du salon, Marc Fesneau est intervenu lors des 10èmes rencontres du biocontrôle d'IBMA France, l'association française des entreprises du biocontrôle. Rappelant la nécessité de la formation initiale et continue pour le développement du biocontrôle, le ministre a plaidé pour une réglementation européenne sur le sujet.

La séparation vente-conseil critiquée

Le projet de règlement SUR, relatif à l'utilisation durable des produits phytosanitaires, prévoyait l'homogénéisation des règles en vigueur dans les différents pays européens, mais a été rejeté par le Parlement européen en novembre dernier. « Il faut réaliser qu'on est dans un espace européen et arrêter de faire franco-français », a-t-il déclaré. Revenant sur la séparation vente-conseil des produits phytosanitaires, entrée en vigueur le 1er janvier 2021, Marc Fesneau a été catégorique, s'appuyant sur les conclusions d'une commission d'enquête et d'un rapport parlementaire. « Ça partait de bonnes intentions, mais ça ne marche pas, les agriculteurs manquent de conseil ». Enfin, le ministre a évoqué deux actualités du secteur du biocontrôle : le plan Parsada, Plan d’action stratégique pour l’anticipation du potentiel retrait européen des substances actives, qui sera prochainement lancé ; et le Grand Défi « Biocontrôle et biostimulation pour l'agroécologie », lancé en 2023 pour une durée de six ans.

Les plus lus

« L’asperge est une culture rentable si on maîtrise ses charges » : dans les Landes, la coopérative Maïsadour à la recherche de producteurs d’asperges

Dans les Landes, la coopérative Maïsadour recherche 3 à 4 producteurs d’asperges en projet d’installation ou de…

des boîtes de conserve sur une ligne dans une usine de légumes en conserve
Quel est le seul légume en conserve qui a observé une croissance des ventes en 2024 ?

L’Unilet, l’interprofession française des légumes en conserve et surgelés, vient de publier les chiffres 2024. Après une année…

fruitier sous gel après aspersion
« Un agriculteur averti est un agriculteur mieux protégé » : face au gel, Serge Zaka lance son outil gratuit de cartographie des risques de perte de rendement

Le médiatique docteur en agro climatologie a annoncé sur les réseaux le lancement de cet outil gratuit, indépendant et ouvert…

Haricots verts destinés à la surgélation dans une usine Gelagri.
Légumes surgelés en Bretagne : pourquoi Gelagri (Eureden) et Greenyard se rapprochent ?

Gelagri Bretagne et Greenyard Frozen France ont annoncé le 27 mars être entrés en négociation exclusive en vue d’un…

récolte de clémentines de Corse, manuelle
Changement climatique : pourquoi le CGAEER estime que la relocalisation en fruits et légumes en France sera limitée ?

Un rapport du CGAAER s’est intéressé au potentiel de la France en fruits et légumes dans un contexte de changement climatique…

Deux turions d'asperge verte
Pourquoi produire de l’asperge verte en France est un enjeu autant qu’un challenge ?

L’asperge verte pousse la dynamique de la consommation en France, notamment auprès des plus jeunes. Mieux valorisée que la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes