« Nous avons créé notre marque pour toucher un nouveau marché »
Créer une marque permet d’être mieux identifié par ses clients. Pour se démarquer et mettre en avant les valeurs qui leur tiennent à cœur, Amandine et Grégory Bonvin, apiculteurs en Indre-et-Loire ont créé et déposé leur marque Lady Bee®.
Créer une marque permet d’être mieux identifié par ses clients. Pour se démarquer et mettre en avant les valeurs qui leur tiennent à cœur, Amandine et Grégory Bonvin, apiculteurs en Indre-et-Loire ont créé et déposé leur marque Lady Bee®.
Sur le marché, il est courant d’utiliser « Le rucher de » ou « Les miels de » pour identifier ses produits. Lady Bee, c’est un nom qui dénote une originalité ! Votre volonté était de vous démarquer ?
Tout à fait. Nous voulions également proposer quelque chose de nouveau qui s’inscrit facilement dans les esprits. Avec un nom féminin, une abeille voluptueuse, l’utilisation du rose, nous voulions casser les codes. Intégrée au logo, notre phrase « Happy-culteurs en Tours’n » reflète aussi notre état d’esprit et ancrage local, à savoir la Touraine.
C’est la concurrence qui vous a poussés dans cette démarche de création de marque ?
Par chez nous, de nombreux apiculteurs commercialisent déjà du miel, la concurrence est donc forte sur ce marché. Quand j’ai rejoint Amandine sur son exploitation il y a deux ans, nous avons décidé de nous diriger vers des produits de niche : élevage de reines et produits transformés tels que des nougats originaux (cacahuètes, pralines…), miel gourmand (cacahuète, noisette…), miel « bien-être » (spiruline, gelée royale), etc. Nous avons créé notre marque pour toucher un nouveau marché !
Avez-vous eu beaucoup de frais d’accompagnement ?
Les montants ne sont pas très élevés. Cela représente finalement un montant faible vis-à-vis de l’exploitation dans sa globalité… Les frais financiers investis dans un accompagnement en valent le coup !
Pour créer une identité efficace, unique et originale, comme Lady Bee, comment avez-vous travaillé ?
Pour commencer il faut écrire un cahier des charges. C’est le document de référence qui doit être respecté lors de la conception d’une identité visuelle et qui liste les objectifs et besoins.
Vous étiez accompagnés dans la création ?
Pour arriver à un résultat satisfaisant et convaincant, il a fallu de nombreux échanges et discussions ! Nous étions accompagnés de notre graphiste et de Beestickers, une entreprise spécialisée en réalisation d’étiquettes pour l’apiculture. Dans tous les cas, il ne faut pas rester isolés.
Lady Bee, c’est plus qu’un simple nom…
Oui, c’est une identité visuelle complète qu’on retrouve sur tous nos produits. Des étiquettes transparentes sur nos pots élancés, à notre capsule noire, on retrouve notre identité sur chaque élément.
Aviez-vous anticipé le dépôt de votre marque à l’Inpi ?
Ce n’était pas notre priorité… C’est en apprenant par hasard qu’un vignoble avait nommé une liqueur « Lady Bee » que nous avons décidé de déposer notre marque, pour prémunir notre exploitation de tout risque qui pourrait peser sur notre marque.
Pour des raisons de budget ou de temps ou encore par méconnaissance des risques, certains préfèrent ne pas déposer leur marque…
Ce choix est risqué ! À terme, cela peut menacer l’identité de leur entreprise, faciliter les contrefaçons, ou encore engendrer la perte de vos droits sur votre nom. Se protéger, ça passe par le dépôt de marque.
Protéger sa marque en la déposant sur le site de l’Inpi
Il est possible de protéger sa marque en la déposant via le site de l’Inpi. Les démarches sont à faire en ligne, le coût est de 190 euros environ. Cette protection est valable pour une durée de dix ans renouvelable.
Il existe un fonds européen visant à aider les PME à protéger leur propriété intellectuelle : « Le SME Funds ». Ce fonds peut subventionner votre dépôt sur le site de l’Inpi.
Côté web
Déposer sa marque en ligne :
Consulter la liste des marques déposées : data.inpi.fr