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Vincent Descœur très confortablement réélu jeudi

L’installation de la nouvelle assemblée départementale a eu lieu jeudi matin avec l’élection de son président, Vincent Descœur, réélu par 22 voix sur 27 exprimées.

Le président sortant Vincent Descoeur reste à la tête du département.
Le président sortant Vincent Descoeur reste à la tête du département.
© P.O

Au nom de la Majorité départementale, j’ai l’honneur et le grand plaisir de vous proposer au poste de président la candidature de Vincent Descœur (...).” Après l’ouverture de la séance par la doyenne des 30 conseillers départementaux, Aline Hugonnet (Saint-Flour 1), c’est par ces mots que Jean-Yves Bony (Mauriac) a présenté la candidature du patron du groupe DCI (Droite- centre et indépendants) arrivé largement en tête du scrutin avec 18 binômes élus. Une candidature immédiatement appuyée par celui qui a toujours revendiqué son indépendance tout en restant au sein de la Majorité départementale, Bernard Delcros.

Groupe DCI renforcé

Sans autre prétendant en lice, la réélection de Vincent Descœur a été une pure formalité jeudi matin : le conseiller départemental d’Arpajon a ainsi recueilli 22 des 27 bulletins exprimés, les trois élus socialistes n’ayant pas souhaité participer au vote et cinq autres élus ayant déposé un bulletin blanc dans l’urne. Vingt-deux : c’est désormais le nombre de voix (73 %) dont dispose la nouvelle majorité départementale après le ralliement au groupe DCI de Valérie Cabécas et Charles Rodde (Riom) ainsi que de Céline Charriaud et Jean-Jacques Monloubou (Neuvéglise). Des binômes qui ont, les 22 et 29 mars, défait des candidats sortants investis par le rassemblement DCI. Deux autres groupes siégeront dans cet hémicycle au sein duquel 21 visages ont fait leur apparition (dont 14 femmes) : un groupe socialiste emmené par Alain Calmette (avec Gérard Salat et Christiane  Meyroneinc), le Groupe du rassemblement démocratique (GRD), présidé par Michel Cabanes (associé à Josiane Costes, Patricia Bénito et Daniel Chevaleyre). Quant à Mireille Leymonie (Ydes), elle n’a souhaité intégrer aucune formation.

Bony premier vice-président

Si l’élection du président n’appellait pas de suspense, celle des vice-présidents était très attendue avec des cartes largement rebattues : Jean- Yves Bony (Mauriac), élu au premier tour, accède à la première vice-présidence et hérite des finances, de l’administration générale, des ressources humaines et conserve l’agriculture. La première femme n’arrive
- malgré une réforme censée viser la parité - qu’en troisième position : Sylvie Lachaize (Aurillac 1) est deuxième vice-présidente, en charge de la solidarité sociale et des affaires régionales. Bernard Delcros (Murat) conserve le poste de troisième vice-président (VP) mais troque les ressources humaines pour le développement territorial en parallèle de l’éducation. Visiblement remerciées de leur rattachement aux DCI, Céline Charriaud (Neuvéglise, 4e VP) et Valérie Cabécas (Riom, 6e VP) se voient respectivement confier l’environnement et le triptyque enfance-famille-culture. Bruno Faure (Naucelles, 5e VP) hérite lui d’un large porte-feuilles associant les infrastructures, les routes, les transports, le logement et le numérique. Philippe Fabre (Vic, 7e  VP) voit ses anciennes attributions (Jeunesse, sports, associations) confortées avec la charge du tourisme. Enfin, Aline Hugonnet (Saint-Flour 1) est élue 8e VP en charge de l’action sociale et de l’insertion. Des prérogatives attribuées en l’état actuel des compétences de la collectivité départementale, puisque comme l’a rappelé Vincent Descœur dans son discours, au lendemain de l’installation des conseils départementaux, le débat va reprendre au Parlement sur leurs compétences futures, sans qu’il soit assuré que les gages donnés avant le 22 mars par les députés survivent au printemps.


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