Viande chevaline, s’adapter aux marchés
L’objectif du plan stratégique de la filière équine 2017-2022 est de rendre pérenne d’ici cinq ans la filière viande chevaline française. Pour y parvenir, plusieurs axes ont été définis dont celui visant à en augmenter la production pour répondre à la demande du client. La production de viande chevaline issue des chevaux de trait subit une forte concurrence de l’importation (Irlande, Espagne, Belgique, Allemagne et pays tiers) et des chevaux de selle-course de réforme. Aujourd’hui, seuls 10 % des équidés abattus proviennent de l’élevage de chevaux de trait.
La consommation de viande chevaline en France est en effet principalement basée sur des produits importés, moins de 20 % sont d’origine française. « Les points de vente traditionnels sont de plus, en forte diminution. On en compte plus que 600 en 2014 alors qu’il y en avait 3 800 en 1970. Or, on dispose d’une production de chevaux de trait géographiquement dense avec une image de terroir et de qualité. Les cours ont atteint cette année, pour la première fois, ceux de la viande bovine et la vente en direct est un mode de commercialisation qui a le vent en poupe car il répond à des attentes grandissantes », note Mélanie Conraud, ingénieur de projets et développement à l’IFCE, lors de la journée du réseau économique de la filière équine en mars dernier.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1460, du 17 mai 2018, en page 2.