Valoriser les initiatives du terrain
Les groupements d’intérêt économique et environnemental ambitionnent de guider les exploitations agricoles vers une triple performance économique, environnementale et sociale.
Rendus possibles par la loi d’avenir pour l’agriculture, les GIEE permettent d’accompagner et de valoriser les dynamiques de terrain portées par des agriculteurs qui s’engagent collectivement dans l’amélioration des performances économiques, environnementales et sociales de leurs exploitations. Ils ont également vocation à impliquer plus efficacement l’ensemble des acteurs des filières, du développement agricole, de la recherche, de l’enseignement agricole et des territoires. En Auvergne, quatre GIEE ont été labellisés dont un en Haute-Loire portant sur la mise en place d’une unité de méthanisation collective, et deux dans le Puy-de-Dôme : une démarche collective pour maîtriser la médecine préventive du troupeau en élevage bovin ; un projet visant à renforcer le savoir-faire sur les techniques agricoles de conservation des sols et d’amélioration des pratiques. Seize GIEE ont été reconnus en Languedoc-Roussillon dont celui de la Cuma des enherbeurs dans l’Hérault, le premier du genre en région. Situés sur l’AOP Faugères, les quatre viticulteurs du collectif travaillent sur une couverture végétale annuelle semée en partie en légumineuses, comme alternative au labour des inter-rangs et au désherbage du rang par interceps. En Lozère, les trois projets de GIEE déposés en 2015 n’ont pas été retenus.
La suite dans le Réveil Lozère, page 7, édition du 9 juin 2016, numéro 1363.