Une race dans le cœur, l’Aubrac
Pour le Qualiviande, Ludovic Bourgade sort quatre génisses : un lot de trois et une autre pour les sections individuelles. Au Gaec du Galabert, le dressage est régulier. Toutes les génisses d’un an sont dressées au sevrage.
Ludovic Bourgade s’est installé en 2006, hors cadre familial. Il est en Gaec avec ses beaux-parents, son épouse Marie rejoindra le groupement le 1er novembre, « dix ans après moi, on a fait les calculs l’autre jour », s’amuse-t-il. Le cheptel est constitué de 80 mères Aubrac plus la suite auxquelles il faut ajouter quatre taureaux : trois Aubrac au profil assez similaire et un Charolais peu utilisé cette année en raison de la place prise par l’insémination. Quarante mères ont été inséminées, trente en croisées et le reste en pur. Les animaux profitent de prairies naturelles et de parcours (190 hectares de surface agricole utile). Le cheptel a été inscrit au herd-book bien l’installation de Ludovic, « pour les caractéristiques du troupeau, je vais notamment rechercher du lait, des facilités de vêlages et un bon caractère, c’est important ».
La suite dans le Réveil Lozère, supplément Qualiviande, édition du 15 septembre 2016, numéro 1375.