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Filière cunicole Massif-Central
Une production qui cherche des éleveurs

Une journée porte ouverte pour promouvoir l’élevage cunicole s’est déroulée dans l’Aveyron, à l’initiative de la coopérative Lapins d’Occitanie.

Jérôme Peyrac a accueilli une journée porte ouverte sur son exploitation à Agen d’Aveyron.
Jérôme Peyrac a accueilli une journée porte ouverte sur son exploitation à Agen d’Aveyron.
© La Volonté Paysanne
Environ 70 personnes sont venues de l’Aveyron, de régions voisines comme l’Auvergne et de départements voisins comme l’Aude ou le Gers, dont de nombreux jeunes du Rouergue, pour découvrir l’élevage nouvellement créé par Jérôme Peyrac à Issanchou le Bas, sur la commune d’Agen d’Aveyron. Le jeune éleveur vient de s’installer en individuel avec 450 lapines dans un bâtiment agricole de ses parents qu’il a modernisé. Il fait désormais partie des 21 adhérents de la coopérative Lapins d’Occitanie présidée par l’Aveyronnais Guy Camboulives et que dirige Denis Pélissou, animateur de la structure et responsable production lapins de l’abattoir-transformation des Fermiers Occitans de Labruguière (Tarn), filiale du groupe Arterris, coopérative céréalière de Castelnaudary (Aude).Créée en 2004, la coopérative Lapins d’Occitanie rassemble des éleveurs des régions Midi Pyrénées et Languedoc Roussillon et siège à la Chambre régionale d’agriculture près de Toulouse.  «Nous recherchons de nouveaux éleveurs car la demande est réelle dans notre grande région qui ne produit que 20% de la viande de lapin consommée», affirme Denis Pélissou. «Pour les cinq années à venir, il nous faudrait un nouvel élevage équivalent à 500cages-mères chaque année pour répondre à la demande du marché».Et continuer à faire tourner à plein régime l’abattoir de Labruguière, unique site d’abattage de lapins de la région avec ses 20 000unités par semaine.

Contractualisation

«Notre coopérative recherche des professionnels cuniculteurs capables par exemple de maîtriser la génétique, issus de centres de formations techniques», insiste Denis Pélissou, «chaque candidature de porteur de projets devra répondre à tous ces critères de sélection».En échange, la coopérative propose un argument de poids pour séduire les candidats, celui de la contractualisation.«Grâce à un esprit filière nouveau, réunissant la coopérative, l’abattoir et Arterris qui fournit une partie de l’alimentation si nécessaire, les trois partenaires garantissent à l’éleveur un prix indexé sur le coût de l’aliment.Ce poste pèse lourdement en cuniculture, presque 60 % du coût de production. Cette contractualisation est unique en France dans cette production.Elle permet aussi aux porteurs de projet d’être plus écoutés par les banques du fait de la sécurité financière qu’apporte un contrat indexé sur le coût de l’aliment», assure Denis Pélissou.La coopérative Lapins d’Occitanie dispose d’une marque, «Le Galapin saveur occitane» produit sous un cahier des charges dans lequel figurent notamment le mode d’élevage, l’alimentation, la région de production, l’âge des animaux. «La production estréalisée avec une race de lapins aux yeux colorés, de type fermier», précise encore Denis Pélissou. Le Galapin est commercialisé dans les GMS, chez les grossistes et les boucheries traditionnelles du grand sud de la France.

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