Cuma
Une nouvelle procédure d’aide aux investissements pour les Cuma
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La FDCuma a réuni ses adhérents en Assemblée Générale le 12 mars dernier pour faire état de son activité passée et à venir.
110 Cuma actives, 2 200 adhérents soit 2 exploitations sur 3 ! C’est le constat chiffré de la volonté affichée de réduction des charges de mécanisation des agriculteurs que la FDCuma a pu dresser à l’occasion de son assemblée générale mardi dernier. Avec 125 matériels achetés en 2012, ce sont 52 Cuma qui ont investi. L’évolution constante des investissements depuis les 10 dernières années révèle un dynamisme certain de l’activité des Cuma. C’est ainsi que l’an passé, la FDCuma avait entamé un lourd travail de mise à jour des statuts. Dans ce cadre là, 90 Cuma ont été rencontrées lors d’assemblées générales extraordinaires consacrées aux modifications statutaires. Le bilan est parlant. 3 Cuma « en sommeil » ont repris leur activité, 20 Cuma ont été dissoutes, 4 rapprochements réalisés, 6 projets de fusion élaborés, 15 changements de dirigeants effectués. 2012 a également été l’année de la poursuite de la réflexion engagée sur les thèmes de la formation des responsables, de l’organisation du travail ou de l’accueil de nouveaux adhérents, pour tout ce qui a trait au social. D’un point de vue technique, l’encouragement des activités liées à la main d’œuvre salariée ou le rapprochement de Cuma existantes sont autant de sujets développés. Pour 2013, de nouveaux projets sont en cours et notamment la nouvelle procédure d’aide aux investissements qui sera en test cette année. L’idée est la réalisation d’un diagnostic pour une Cuma qui souhaite conduire un projet. Ce diagnostic s’articulera autour de la gouvernance, l’organisation et la formation, l’économie et l’emploi, l’environnement et l’innovation. L’objectif étant d’améliorer les pratiques et de conduire à une modulation de l’aide. Pour le président, Claude Skrzypczak, il s’agit pour la FDCuma de « faire mieux, à défaut de faire plus ». « Le fonctionnement de nos Cuma est sain. Nous avons des projets pour aider nos adhérents à s’adapter aux aléas de notre métier » a-t-il ajouté avant de conclure : « les Cuma sont les dernières entités gérées exclusivement par les sociétaires. Préservons le dernier outil dont nous avons la maîtrise ! ».