Une journée pour encourager l’installation et le salariat en élevage laitier
Jeudi 19 octobre, le lycée agricole de Saint-Chély-d’Apcher a accueilli pour la première fois une journée dédiée à l’installation et au salariat dans l’élevage laitier, en collaboration avec la coopérative Jeune montagne.
Pour entamer la journée et lancer le débat, le lycée agricole avait organisé la diffusion du film « Même pas peur d’être éleveur », réalisé par Thierry Hetreau et Hervé Morainville, et qui, durant 52 minutes, souhaite démontrer pourquoi les éleveurs font ce métier. « Par passion, d’abord », ont résumé les auteurs du documentaire. Au ciné-théâtre, ce jeudi matin donc, il y avait foule pour assister à cette diffusion, emplissant la salle à presque capacité maximale.
Puis un débat a suivi, et des témoignages d’agriculteurs ont nourri les échanges. L’après-midi s’est poursuivie par des tables rondes sur le travail en élevage laitier et la visite de l’exploitation du lycée agricole.
Une journée qui, pour le directeur de l’Eplefpa, Olivier Martin, faisait du sens d’être organisée à Saint-Chély-d’Apcher. « Cela fait plusieurs années que nous travaillons avec la coopérative Jeune montagne », a rappelé le directeur de l’Eplefpa. L’établissement a rejoint en 2019 la zone de production de l’AOP Laguiole et vend donc le lait de l’exploitation attenante au lycée à la coopérative Jeune montagne. « C’est une idée qui nous trottait dans la tête depuis un moment, et je tiens à remercier tous les partenaires qui ont joué le jeu ». Objectif de la journée ? Redorer l’image de l’élevage en général et valoriser le salariat.
Les partenaires tenaient à ce qu’au moins une table ronde soit consacrée à ce sujet, durant l’après-midi, avec la présentation des groupements d’employeurs de Jeune montagne et Thérondels, récemment créés. « Ces témoignages sont importants pour nos jeunes, pour les faire réfléchir à, avant de s’installer, pourquoi pas aller travailler dans le milieu agricole laitier, allaitant, ou d’autres. Par exemple, ce matin, on a parlé des ovins, des équins, etc. ». Olivier Martin a aussi rappelé que les attentes sociétales changent, tout comme celles des jeunes agriculteurs qui vont s’installer ces prochaines années, et qui souhaitent « aussi prendre des congés, profiter d’une vie familiale pour qu’ils puissent vraiment s’épanouir ».