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Brebis
Une journée avec une tondeuse de moutons

Depuis 25 ans, Marie Dugast tond des moutons. Tous les ans, elle passe entre deux et six mois à sillonner la Lozère ainsi que d’autres départements, d’élevage en élevage, avec sa petite camionnette remplie de matériel de tonte. Le rendez-vous annuel avec les éleveurs, qu’elle suit parfois depuis plus de 20 ans, est toujours une belle occasion de partage.

Lundi 31 mars, 8 h. C’est le tout début de la saison de tonte et Marie Dugast arrive sur l’exploitation de Francis, Florence et Julien Osty, le Gaec du Roc de Peyre à le Grach, Saint-Sauveur-de-Peyre. Elle est accompagnée d’un ami tondeur, Charly, avec qui elle a décidé de partager le travail. Au lieu d’une journée entière si elle avait été seule, les deux tondeurs pourront débarrasser les 200 brebis de l’exploitation de leur laine en une demi-journée. Deux voisins, Alexandre et Maxime, sont venus donner un coup de main à Francis et Julien. Tout d’abord, il faut installer le matériel de tonte : moteur et lampe de chantier doivent être juchés sur deux potences, une par tondeur. Les tondeurs ont également une ceinture de soutien, afin de ne pas faire souffrir leur dos pendant les longues heures de travail. Chacun est muni d’une tondeuse professionnelle électrique et de plusieurs peignes de rechange, et de sa tenue de prédilection. En plus des mocassins spéciaux pour la tonte, Marie s’équipe de longs gants qui protègent ses avant-bras. Cela lui permet de ne pas être en contact avec le suint des animaux auquel elle est devenue allergique après quelques années de pratique. Les brebis quant à elles sont bien serrées par lot, afin de se tenir chaud, ce qui est important pour une meilleure tonte. Le travail peut commencer.

Suite à lire dans le Réveil Lozère N°1256 du jeudi 24 avril 2014, page 6.

Métier, tondeur

L’association des tondeurs de moutons, une association de loi 1901, affirme que le métier de tondeur, s’il ne demande pas une force phénoménale, requiert une bonne endurance, une souplesse du dos et des articulations, un bon contact social et « une bonne descente pour ce qui est de manger et boire. » Sur leur site, vous pouvez découvrir la méthode de tonte néozélandaise décrite étape après étape. Le site rappelle également que si la tonte est utile à l’homme, elle est surtout indispensable au bien être et à la bonne santé du mouton. Sont également listés les concours de tonte et des formations et stages pour les débutants. http://atm.tondeur.free.fr

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