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Une compétition internationale dans l'esprit olympique

Mercredi 29 mai, les candidats s'affrontaient pour 2 épreuves, en Haute-Loire sur le site de Fédatest, en présence de nombreux représentants altiligériens de la filière.

Des candidats(es) venues du monde entier pour participer aux épreuves.
©  © HLP

Les Ovinpiades Mondiales ont fait escale en Haute-Loire, mercredi 29 mai, sur le site de la station expérimentale Fédatest à Mazeyrat d'Allier. Après une journée de relâche dans le secteur de Saint-Afrique en Aveyron, les 29 candidats devaient s'affronter lors de deux épreuves : évaluation de l’état d’engraissement des agneaux et tri des brebis avec un lecteur électronique. Pour chaque épreuve, deux postes étaient créés afin d'accélérer un peu le train et permettre à chacun de passer les épreuves dans de bonnes conditions.
C'est dans une très bonne ambiance, avec en prime une journée quasi sans pluie, que s'est déroulée la compétition. Les candidats venus de 17 pays avaient eu 2 jours pour faire connaissance, et en bons camarades, ils n'hésitaient pas à s'applaudir mutuellement pour s'encourager. Des sourires, un peu de stress, et une grande motivation animaient ces jeunes qui voyaient ces Ovinpiades, au delà de la compétition, comme une belle opportunité de créer des liens, d'échanger autour de l'agriculture.
 

Du Bénin à la Belgique…


Sandrine est béninoise. Elle étudie à l'Université Nationale d'Agriculture (UNA) à Kétou au Bénin en production et santé animale. Passionnée de recherche, elle est ravie de participer à cet événement mondial. "C'est pour moi une bonne expérience, j'apprends beaucoup. L'élevage ovin est très différent chez nous avec de plus petits troupeaux, d'autres races, et d'autres modes de production. Nous avons encore beaucoup à apprendre pour développer sur nos races, la prolificité, la lutte contre les maladies et parasites, la prise de poids, et travailler sur les filières, peut-être la filière lait…". Sandrine aimerait poursuivre des échanges entre la France et le Bénin.
"Very good, very fun…", Madeleine, jeune belge, est très contente d'être là aussi. Elle est actuellement en formation sur les productions animales dans un lycée en Flandre, et souhaite plus tard devenir maréchal-ferrand et tondeur de moutons. La tonte, c'est une découverte pour elle à l'occasion de ces Ovinpiades. Elle a essayé, ça lui a plu, et déjà, elle propose ses services pour tondre les brebis de ses voisins. Comme quoi, un tel événement peut créer des vocations.
Chacun de ces jeunes a son parcours, ses rêves, ses espoirs, mais tous sont heureux de cette opportunité et de ces moments de partage et d'amitié internationale, autour de l'élevage, des moutons mais pas seulement. Patrick Saury, président de Inn'Ovin (Comité d’Orientation Ovin National), est lui aussi conquis par la bonne ambiance de ces journées. "Ces jeunes sont très motivés et s'affrontent dans un esprit olympique. Il y a des niveaux différents, mais chacun se bonifie au contact des autres. C'était l'esprit de la première édition, et il perdure". Il profite de l'événement pour positiver sur le métier d'éleveur ovin et sur l'ensemble de la filière. «Depuis 20 ans, nous travaillons pour inverser la tendance ; aujourd'hui, en France on compte une installation pour un départ en production ovine, même si le nombre de brebis diminue". C'est pourquoi l'interprofession poursuit son travail de reconquête. Et Patrick Saury formule le souhait que ces Ovinpiades Mondiales se poursuivent et qu'un autre pays prenne la relève pour organiser la 4ème édition.

 

Podium100% franco-australien
Le meilleur jeune berger du monde est Benoit Toutain de France suivi sur le podium par Gabrielle 
Horton d’Australie. La française Iris Soucaze prend la troisième place devant l'australien Jack Grundy.
 

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