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Une bonne recette pour les Siqo

La loi Égalim a ouvert grand les portes des cantines et selfs aux produits sous signe de qualité. Comment profiter de cette opportunité ?

Chaque jour, dix millions de repas sont servis en restauration collective.
Chaque jour, dix millions de repas sont servis en restauration collective.
© DR

50% de produits durables ou sous signes d'origine et de qualité (dont des produits bio) : tels sont les ingrédients fixés par la loi Alimentation (Égalim) aux menus de la restauration collective publique à l'horizon 2022. Une recette qui pourrait, a priori, être synonyme de formidable opportunité pour l'essor des productions sous signe officiel de qualité (Siqo), mais qui suppose une remise à plat du fonctionnement et des postures de nombre d'acteurs de ce secteur de la restauration auquel ont recours dix millions de Français chaque jour.
Car, comme l'a indiqué Marie-Cécile Rollin directrice du réseau Restau'co* qui fédère aujourd'hui 72 700 restaurants de collectivité, soit 60 % du secteur, les bonnes volontés peuvent vite se heurter à des obstacles logistiques, réglementaires avec les contraintes du code des marchés publics, budgétaires parfois aussi. « On rencontre beaucoup de producteurs qui nous disent : on a les volumes, et dans le même temps, des distributeurs qui évoquent des ruptures sur ces mêmes produits, il faut vraiment urgent qu'on travaille tous ensemble », a plaidé la responsable de Restau'Co qui accompagne depuis dix ans les adhérents de son réseau dans la mise en oeuvre de pratiques plus vertueuses via la démarche « Mon resto responsable ». Travailler ensemble pour, par exemple remplacer telle variété de pommes de terre bio indisponible par une autre d'un producteur local plutôt que de faire appel à une filière étrangère.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1535, du 21 novembre 2019, en page 11.

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