Recensement agricole
Une agriculture cantalienne qui se professionnalise
Première présentation publique du recensement agricole 2010.
Incrédules
Mais ce qui a fait débat, c’est le chiffre annoncé relatif à la surface agricole utile totale. Le Cantal aurait perdu la bagatelle de 20 000 ha en dix ans. L’auditoire est resté dubitatif, à l’image du maire du Vaulmier, Michel Leblanc, ou du directeur de la Chambre d’agriculture, Bernard Berthelier, qui souligne que cette donnée “ne correspond pas à l’image que l’on se fait”. Selon Sean Healy, responsable régional de Srise Auvergne, plusieurs facteurs peuvent expliquer ce résultat. Et d’évoquer notamment les terres d’estives cantaliennes passées dans les mains d’exploitants d’autres départements (de l’Aveyron en particulier), un mode de comptage qui diffère un peu, le massif forestier qui progresse... Néanmoins, le spécialiste des statistiques départementales tient à rassurer sur la fiabilité des données. L’ensemble des données sont exploitées sur des cartes interactives disponibles sur le site Internet de la DDT du Cantal, comme l’a rappelé Stéphane Nuq, chef de service. Elles prouvent selon lui, que l’agriculture s’est assez nettement professionnalisée, en mettant l’accent sur la qualité.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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